Commentaires collectés

Mahdi Abdeljawad : Je suis convaincu par les principes de cette mouvement. J’approuve j’adhère et je signe.
Je suis en plus ouvert pour participer à éclaircir les principes idéologiques et les buts de Mouvement en Tunisie et le représenter.

Jean-Christophe aguas : « S’adapter, ce n’est répéter mais répliquer » – Bergson
Oui, arrêtons les rengaines du même, les répétitions débilitantes. Le disque est résolument rayé. Répliquons collectivement et inventons une culture de l’attention. Soyons attentifs à ce qui compte. Œuvrons à la construction de nouvelles comptabilités indexées sur le soin, l´estime, la l considération d’être et de faire ensemble

Charles André : Votre projet me passionne, j’y adhère en tous points, vous exprimez mes intimes convictions, forgées depuis bientôt 30 ans de révolte qui m’a vu ne jamais me sentir en phase avec les mouvements politiques « progressistes » tant ils oubliaient des éléments essentiels de nos vies humaines. Je souhaite contribuer, dans la mesure de mes possibilités, aux progrès de vos propositions dans la bataille culturelle en France, en Europe et en Occident – soyons fous !

Antoine Arjakovsky : Je soutiens le mouvement convivialiste. Je crois aussi qu’il pourrait recevoir le soutien du mouvement oecuménique qui a plus d’un siècle et est guidé par les mêmes principes et le même rejet de l’hubris. En outre il dispose d’un atout qui pourrait bénéficier au mouvement convivialiste, ses redécouvertes progressives et inter-religieuses d’un Dieu amour, d’une Sagesse harmonieuse et de la Personne trinitaire.

Marcos Arruda : Je me sens représenté par ce Manifesto et aimerais le souscrire.

Pierre Artoisenet : Approche très intéressante, surtout dans sa dimension universelle et dans sa capacité à dépasser les clivages d’opinion habituels. Au plaisir de vous lire et de réfléchir à votre message.

Hassan Aslafy : Engagé dans la création d’une Université Libre ‘Terre de sens » à Toulouse, avec des liens sur le Maroc, je partage la vision convivialiste; décloisonnée, ouverte, heuristique. Mais il importe que ce mouvement ne soit pas « confiné » dans un entre soi de militants et de chercheurs. Il faut des relais de terrain autour d’une dynamique organisationnelle nouvelle, en archipels connectés comme évoqué par E. Glissant. Il faut coaguler des dynamiques créatives locales et les relier à une dynamique conceptuelle agile comme le convivialisme. Je suis dispo pour aller dans ce sens et notre Université Libre pourra être une plateforme en lien avec le mouvement.

Bernard Ayoul : Sur le nucléaire: si ITER aboutit, le pb du risque est totalement résolu et celui des déchets à 99%. Sur l’évasion fiscale : amende évasionx10 dissuadera et/ou rapportera autant. Sur l’apprentissage de la démocratie : instaurer dans tout le second degré 2h hebdo d’exercice du débat contradictoire.

Luciano Ballabio : Buongiorno!
Con gioia desidero assicurare il mio sostegno e condividere l’articolo online : https://www.paroledimanagement.it/praticare-il-convivialismo/ .
Grazie per l’attenzione. Attendo il Vostro feedback!
www.lucianoballabio.org

Bernard Barraud : Bonjour,
Il est grand temps, même s’il faut donner du temps au temps, même s’il est urgent d’attendre, malgré tout il nous faut réfléchir et agir pour passer au temps de la fin d’un monde et d’un modèle qui nous conduit tous droit au mur …
J’espère qu’on pourra organiser des rencontres sur la région nantaise.
Belle journée convivialiste !

Jacky Baula : Bonjour,
Suite à la lecture du Manifeste convivialiste (Déclaration d’interdépendance) et du Second manifeste convivialiste (Pour un monde post-néolibéral), j’arrive à la conclusion que les idées qui soutiennent ces deux ouvrages sont justes et je souhaite qu’elles puissent se développer et s’imposer petit à petit dans notre civilisation.
Dès lors, je déclare soutenir le mouvement convivialiste.
Cela étant, je n’ai pas trouvé de relais du mouvement convivialiste en Suisse, respectivement des indications que d’autres personnes y partageraient le même intérêt. Pourriez-vous m’aider à trouver d’éventuels contacts avec qui échanger sur le convivialisme?
Merci de votre attention et cordiales salutations

Agnès Benedetti : Je soutiens les idées les publications et l’orientation intellectuelle et éthique du mouvement depuis longtemps. Il participe à éclaircir le champ de pensée et d’action indispensable au fait humain. Je me met en règle avec ma position en soutenant concrètement le mouvement et j’envoie une participation financière.

Joyce Bezel : Le don n est pas forcément quelque chose de sérieux et de grave, on peut contribuer à une cause par le jeu en jouant ensemble. Ma société https://www.my-auctions.com/ permet de lever des fonds grâce à des enchères qui génèrent une rivalité généreuse.. j aimerais en faire profiter le mouvement convivialisme

Frédéric Bourdier : Anthropologue à l’IRD & Paris Panthéon Sorbonne, ayant travaillé en Amazonie Brésilienne, Inde méridionale et désormais en Asie du Sud-est, principalement Cambodge.

Non seulement je me retrouve pleinement dans le Mouvement Convivialiste mais j’aspire à divulguer ses aspirations non seulement aux Chercheurs mais à certains membres de la société civile des pays des Suds

Pierre Bouvier-Muller : Je me retrouve dans les analyses et les propositions qui sont proposées ! Je fait de mon mieux pour contribuer à un monde convivial et espère pouvoir m’impliquer dans un projet politique plus vaste d’une manière ou d’une autre.

Pascal Branchu : Un autre monde est possible, une société à sobriété choisie, des relations positives, le respect de l’autre et la coopération en seraient les clefs. Or, un convivialisme mondial sans convivialiste n’est pas possible. Soutenir voire être membre actif serait un début, le temps sera un facteur important, déterminant. Ce n’est pas perdu, mais pas gagné non plus, alors avancer ensemble et développer le pouvoir d’agir? Bienvenu.e

Jean-Marc Brûlé : Avec une écologie humaniste comme paradigme, je pense que le convivialisme a vocation à renouveler en profondeur le courant des idéologies progressistes (issues pour l’essentiel du mouvement ouvrier depuis le 19e siècle) et qui ont toutes échouées.
Tout mon soutien
(mon parcours : au PCF dans ma jeunesse, chez Les Verts depuis 20 ans)

Josep Busquets Urpí : Bonjour,
Nous sommes un groupe de personnes en lien avec la “Cultural Rocaguinarda, Cooperativa” de Barcelone et particulièrement intéressé par le sujet du manifeste du Convivialisme. Nous avons travaillé le texte du libre Manifeste Convivialiste , traduit en catalan. Il nous a semblé fort attrayant et très utile. Pour cela nous souhaiterions établir des relations avec vous pour continuer à travailler dans ce sens. D’ autre part nous vous serions très reconnaissants si vous pourriez nous envoyer le badge « Ah!! » que on considère très mobilisateur , si vous n’y voyez pas d’ inconvenient. En espérant pouvoir poursuivre ce contacte, nous vous prions de recevoir nos bien cordiales salutations.
Inmaculada Bori / Josep Busquets

Bruno Cadez : Issu de la mouvance communiste, je retrouve dans le manifeste convivialiste l’ambition d’une alternative revivifée. La lecture des travaux d’Hartmut Rosa m’ont également beaucoup inspiré.

François Cadiergue : Je travaille ardemment à la concorde des deux mondes, l’ère du modernisme qui agonise, l’ère de la coopération qui émerge. Le mouvement convivialiste est une roue de plus pour progresser ensemble. Je soutiens !!

Jean-Claude Caillaux : « Et c’est de l’homme qu’il s’agit, et d’un agrandissement de l’œil jusqu’aux plus hautes mers intérieures ». Saint-John-Perse

Agnès Canard : Bravo ces propositions qui rassemblent tous les espoirs et toutes les pensées qui manquent au quotidien de la plupart des humains modernes… La lecture de votre Second Manifeste donne envie de participer à la diffusion de cette nouvelle philosophie. Merci de nous permettre de ne plus être seul(e)s à penser de la sorte ! J’informe autour de moi de votre mouvement…

Roland Care : j’avais deja été fort séduit par le 1er manifeste , que j’avais offert en 10 exemplaires autour de moi . séduit aussi par les travaux de Marcel Mauss. Anarchiste , libertaire il m’apparait certain que on n’y arrivera pas seul , il me plait cette idée que l’on pourrait s’opposer sans se massacrer et construire ensemble malgré nos différences en y associant ce qui nous ressemble , construire ensemble avec nos points communs , sans prosélytisme , . je fais circuler autour de moi le second manifeste , je pense quil faudra penser a une réedition . merci.

Antoine Carlier : J’aime à croire que notre Avenir se tisse de ce type d’initiative

Marta Castello Branco : Thank you so very much for the Manifesto!
I’m really glad to join you.

Rémi Céret : En ces temps de crise sanitaire et d’instabilité économique globale, le monde universel vacille et une fenêtre s’ouvre pour recomposer des mondes plus conviviaux.
L’histoire nous attend. Il va falloir s’organiser.

Frederic Chapuis : Bonjour, j’aimerais beaucoup me rapprocher du mouvement convivialiste, notamment en lui ouvrant une perspective auprès des « entreprises convivialistes » (je vis au Luxembourg et j’ai ma propre entreprise en France)… Serait-il possible d’y réfléchir ? En tout cas j’adhère pleinement à votre approche et j’essaye à ma mesure de faire vivre ces principes convivialistes avec énergie et enthousiasme 😉

Maryse Charmet : Je suis le mouvement depuis ces débuts. Merci pour ce 2 ème Manifeste clair et outillé.
La préparation des Municipales a été, cette année, l’occasion de voir se constituer de nombreux collectifs de citoyens engagés sur la voie d’un autre vivre ensemble.La diffusion de ce manifeste, la communication via ces réseaux de citoyens engagés et encore présents sur le « terrain collectif » malgré le confinement n’est-elle pas une opportunité à saisir ?
Comment profiter de cette période spéciale pour diffuser au maximum les informations ? + y a t’il des outils ( affiches), ( ateliers à venir ) ou autres que l’on puisse utiliser ?
De mon côté, localement, je relaie ces données via les membres de notre petit collectif. Les gens sont là, réceptifs peut-etre encore davantage en ce moment à des propositions pour  » la suite »… qui est maintenant. Merci encore et courage ( force du coeur) à nous tous

Cédric Chomel : Bravo pour la méthode, l’ouverture d’esprit et de tolérance !

Denis Clerc : Un méchant virus met nos sociétés en danger. Mais il nous incite aussi à les rendre plus solidaires, moins guidées par l’argent et davantage par la coopération et la convivialité. Cette prise de conscience de la fragilité de nos sociétés ne doit pas être un feu de paille ; c’est ce à quoi s’attelle le mouvement convivialiste.

Philippe Coindet : Après lecture du second manifeste convivialiste et face à l’horreur guerrière actuelle je souhaite participer à la réflexion et l’action du mouvement.

Michel-Philippe Commenge : De l’Archipel du goulag à l’Archipel de L’Espoir! N’ayons plus peur,nous sommes libres…

Laurence Constantini : Ne sommes-nous pas las de ces réunions où nous imaginons et construisons des projets pour une société plus juste sans avoir les moyens de les mettre en œuvre ? À combien d’ONG et d’associations environnementales, humanistes et écologistes, avons-nous pleins d’espoirs déjà adhérés ? À tous ceux qui pensent cela, je me permets de leur dire : qu’importe. Rien de ce qui a été réfléchi n’est perdu, cela nous a même sans doute préparés vers le mouvement convivialiste. Mobilisons-nous et pourquoi pas comme le suggère des lecteurs, retrouvons-nous dans un 1er temps sur nos régions. En Pays de la Loire nous y travaillons.
Laurence Constantini – 0631057618

Thomas Costerg : Bonjour, Je cherche depuis longtemps un courant intellectuel qui aborde concrètement les défis que le présent nous demande de relever et je saoule mes proches depuis trop longtemps en essayant maladroitement d’élaborer ce qui vient de me tomber sous les yeux, sur votre page. Lecteur de Corine Peluchon et de Barbara Stiegler, Je suis intimement persuadé que les valeurs de l’humanisme doivent maintenant s’appliquer au vivant dans son ensemble.

Noemie Dab : Chers Amis, je vous remercie infiniment pour ce mouvement qui fait promesse. Qui permet de retrouver de la promesse dans un horizon vaste, ouvert, diversifié où l’idée du prochain retrouve une place.
En Belgique, les chèques n’existent plus depuis belle lurette, pouvez-vous m’indiquer le moyen de faire un versement pour soutenir le mouvement?
Convivialement,
Noemie Dab

Fabrice Dalongeville : J’ai particulièrement apprécié de lire le second manifeste. C’est une vraie rencontre entre mon cheminement politique, intellectuel et philosophique et la production de ce manifeste du mieux vivre, ensemble. Je suis maire d’une commune rurale. En bien des points, les actions engagées s’inscrivent dans les principes que j’ai lus. Merci. Envie de s’investir davantage. A bientôt donc. Fabrice

Clarisse Daull : Profitons de la crise sanitaire et du temps suspendu qu’elle induit pour réfléchir à demain. Le convivialisme m’apparaît un mouvement intéressant car il retisse utopie et pragmatiqme, politique et philosophie.

Vincent David : Le convivialisme n’en est qu’à ses soubresauts. Le 21ème siècle verra son expansion, mais il sera sévèrement concurrencé par l’autoritarisme et le technologisme. Le combat ne fait que commencer…

Hiez David : Beaucoup de voix se font entendre pour sortir de l’impasse. Des regroupements politiques émergent pour modifier le rapport de force. Le mouvement convivialiste est un très beau projet au niveau des idées pour rassembler toutes les recherches qui investiguent les souffrances liées au système actuel ou les solutions pour un monde plus juste et respectueux de la nature. Il rassemblera heureusement savoirs académiques et savoirs tirés de l’expérience trop souvent laissés de côté. Il rassemblera aussi toutes les disciplines, dont le droit.

Jacques de Gerlache : Bonjour,
nous travaillons à une approche méthodologique qui permettrait de travailler à un projet de « Constitution » qui soit à la hauteur des enjeux de nos sociétés actuelles. L’objectif est de proposer une méthode « conviviale » ( 🙂 ) qui permette d’éviter les cacophonies dans la gestions de ce genre de projets en « orchestrant » le plus harmonieusement possible les interventions de toutes les parties prenantes. Sans doute, les 5 « principes » que vous proposez y trouveraient toute leur place …
Ceci sur base des méthodes éprouvées de management dit « systémique » chères à notre regretté Edgar Morin et qui ont fait leurs preuves.
Si vous seriez intéressés, je puis déjà vous transmettre une première ébauche de cette approche qui fut présentée à une réunion d’une association systémique au printemps dernier.
Bien cordialement,
Jacques de Gerlache,
systémicien, Dr Sc Pharm, (éco)toxicologue, membre du Club de Rome, etc …

Wladimir De Jesus : Bonjour, j’ai découvert le mouvement convivialiste grâce Dany Robert Dufour. Comment aider concrètement ?

Jean-François de La Monneraye : Comment ne pas souscrire au Second manifeste convivialiste ! Et comment ne pas immédiatement relier la Convivialité à la Fraternité telle qu’elle apparait dès l’article premier de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Il est remarquable que le premier des droits humains s’exprime à travers un devoir universalisable : « Tous les êtres humains… doivent agir dans un esprit de fraternité. »
L’humanisme dont il est alors question se décline comme force de la vulnérabilité humaine. Et parce qu’universel, il reconnait la capabilité de toute personne, y compris des personnes en situation de handicap, d’exercer ce devoir de fraternité. Ne pas les accompagner dans l’exercice de ce devoir serait alors perçu comme une négation de leur dignité humaine. Il y a là une exigence à ne pas laisser de côté pour le convivialisme. Tout comme il en est plus généralement de la Justice comme Equité. Le regard convivialiste doit donner priorité au regard sur la condition des moins favorisés. La liberté première, oui mais celle de l’Autre.
Enfin, « L’universalisme véritable n’est donc pas un universalisme mais un pluriversalisme », énonce le manifeste (p 73). Le pluriversalisme, il est vrai, à travers la richesse des cultures, des langues et l’art exigeant de se confronter aux intraduisibles, féconde sans cesse notre idée d’humanité. Plus que ne saurait le faire un universalisme dogmatique. Mais dans une perspective méta-éthique, le puriversalisme lui-même a à être un universalisme pour conforter notre commune humanité, dans le sens où toujours j’ai à répondre d’autrui… et de tous les autres que cet autre.

Bertrand Defer : Salut,
La noosphère est marrante, j’ai aussi vraiment l’impression de le lire mes valeurs profonde. Les décroissants, les tiers lieux, le flow, la sobriété joyeuse etc…

Il y a plusieurs années, j’avais conçu un outil mémétique (resté dans mes « tiroirs »), qui, je penses, pourrait faire un bon instrument pour la transition convivialiste .
Dans la mesure ou il en respecte toutes les dimensions/problématiques (notamment l’Hubris), il est difficilement abordable sous une forme synthétique, aussi, si vous échanger par mail (vous avez le mien) ou sur forum je serais heureux de vous en expliquer les grandes lignes.
(les idées c’est bien, mais les faire vivre encore c’est mieux 😉 )
convivialement :o)

André Defossez : Le convivialisme me semble aller dans le ‘Bon Sens’, celui de chercher d’autres voies que celle qui nous mène droit dans le mur (même si on a allumé les phares …). S’il n’est pas trop tard, il est grand temps de fédérer des savoirs et des compétences pluridisciplinaires pour dessiner des chemins que l’économie ne serait pas seule à valider.

Emmanuelle Delrieu : L interdépendance est un fils d or au coeur du tissage du lien social, du lien a la nature et du lien à Soi. Merci pour ce beau manifeste

Arnaud Demaison : Le rapport d’Oxfam sur l’accroissement des inégalités en lien avec la Covid est terrifiant. Il est temps d’inventer un autre modèle et de le faire savoir.

Jean-claude Deveze : La pandémie du coronavirus nous rappelle l’importance de vivre ensemble dans un monde commun privilégiant notre commune humanité en approfondissant une légitime individuation centrée sur l’essentiel.

Jean-Marc Duez : Le « cocu magnifique » de toutes les croyances aura-t-il à ajouter le convivialisme à son palmarès ? Vivrai-je assez vieux pour le savoir ? Non, heureusement !!! Amicalement à tous les croyants actifs

Diane Dupré la Tour : Les Petites Cantines contribuent activement à la construction d’un projet de société conviviale par le biais de cantines de quartier participatives, montées par les habitants sur leur territoire.

Marie Dusautois : Le convivialisime parle aussi bien à ma tête qu’à mon coeur. J’y retrouve des valeurs qui me sont chères, des incertitudes, des questionnements, une invitation à être ensemble dans une « vérité » pas toujours confortable qui est à même de nous porter dans nos élans coopératifs, dans notre humanité. Une philosophie politique, spirituelle, un espace vivant où la paix n’est pas un lissage artificiel mais bien une capacité à trouver des accords au coeur même de nos désaccords pour y trouver ensemble l’harmonie.

Hans Eickhoff : It’s not possible to return to a « normal » which wasn’t « normal » in the first place. We need a New Ecology that is not only environmental and in which convivialism has a center place.

Ernesto Fernandez Saenz : As a double citizen I think that in both my home countries (Costa Rica and Germany) we need this conversation about convivialism…urgently!

Sébastien Ferrarini : Ce qui est nommé convivialisme représente un très grand espoir. Tout ce que ce manifeste évoque est à partager par toutes les voies possibles…seul moyen de voir se profiler convergences et émergences.

Anne Frémaux : Je pense qu’il faut se lancer dans la promotion d’une nouvelle théorie politique à rebours du néolibéralisme et de la « troisième voie » libérale/socialiste. « Convivialisme ou barbarie » pourrait en être le slogan. Dans mon travail de thèse en écologie politique, j’ai intégré cette notion au Républicanisme écologiste (Green republicanism) que je defends.

Karine Frostin : Quel projet enthousiasmant qui vient éclairer notre horizon politico-philosophique!

Paul Gandy : Je suis le MAUSS depuis bien longtemps. Je partage la plupart de vos idées. J’aime cette exigence ouverte, pluraliste, conviviale… Je suis heureux de me joindre à vous.

Charles Gils : Ce serait si bien une société convivialiste. Faisons notre possible pour y arriver

Jean-Marie Gourvil : Le convivialisme constitue un socle d’analyses et de propositions qui permettrait aux personnes, aux communatés de mieux vivre ensemble. Le convivialisme n’est pas un mouvement spirituel mais un mouvement humaniste qui constitue un socle de base permettant d’aller plus loin pour ceux qui le souhaitent. C’est une refondation des valeurs que la République avait cherché à établir dans un contexte différent de celui des Lumières. Mais selon Tocqueville l’instinct démocratique repose sur une vision du monde non explicitée, non démocratique et disparaîtra écrivait-il dès que cette vision du monde aura disparu. Au dessus du convivialisme il y a une vision du monde spirituelle non explicitée. Le convivialisme est comme la démocratie un trésor fragile.

Carolyn Guytonbeck : I have read the Second Manifesto and agree with it

francois Haye : Informaticien et historien, ancien décroissant, bientôt à la retraite, j’aimerais tant voir ce mouvement prendre racine et enchanter notre monde !

Solange Huon : Je dis mon grand soutien à ce travail collectif, qu’il faut maintenant utiliser pour « faire prendre la mayonnaise » comme je pense que ce temps le demande, riche en beaucoup de petites réalisations conviviales, mais sans mouvement pour entraîner les humains à s’unir pour agir vers l’échelon … planétaire, car tout est lié ! Courage, persévérez… en groupant encore plus de femmes et de jeunes

Marta Irving : Il est necessaire traverser l´angoisse et les incertitudes du present pour avancer vers la « metamorhose » de la societé defendue par Morin. Vers une societé solidaire et vers le religare avec la nature. Une societé de partage…guidée par les valeurs partagées.Une autre Voie est possible. Un chemin partagé vers une autre realité, vers l´humanité.

Anne-Marie Kerfyser : Je vous soutiens sur ce fil rouge conducteur de convivialisme vital, pour qu’il nous guide dans nos choix citoyens

Suzanne Kirsch : Merci!
Enfin une perspective, une invitation à participer au lieu du pesant „je ne sais pas quoi faire“ pour rendre ce monde plus équitable, vivable … pour tous.

Christian Kostrubala : Parce que je ne crois pas à la théorie du ruissellement pour un bonheur partagé par tous

Alexis Kraft : Professeur de philosophie, je serais très heureux de pouvoir partager des expériences de transmission du convivialisme aux jeunes générations.

Marc Lambert : Je viens de découvrir les 2 manifestes. Ils répondent beaucoup à mes intuitions sur ce qu’il faudrait changer. Je souhaite un fort développement de ces idées, à l’opportunité des événements covid que nous traversons.

Françoise Lautridou : J’ai lu le second manifeste, j' »adhère » à ce manifeste. Je suis touchée que l’on puisse enfin ce préoccuper de l’inter-relation et de l’opposition créatrice. Mais comment peut-on se procurer le badge AH dont on parle en conclusion ?

Lynda Le Tallec : Des années (depuis le début) que je vous suis , que je parle de vous, et que par d’autres biais approchants, j’agis avec d’autres depuis 30 ans exactement dans ce sens #complexe #systémique , et je ne suis pas certaine en fait d’avoir un jour donné mes coordonnées ^^ c’est donc fait si tel n’était pas le cas. Je m’installe sur le Cap Sizun dans quelques mois si il existe des convivialistes dans ce coin merci de me donner les liens !
Bien à vous tous !

Karim Lebidois : Bonjour à Toutes et Tous, Ivan Illich a raison, le convivialisme est la seule solution. La crise sanitaire a mis en relief la nécessité de mettre en place ce qu’il faut appeler une planification écologique. Et seul le convivialisme peut permettre la concrétisation de cette idée.
Donc, plus nous serons, plus l’après-néolibéralisme disparaîtra.

Mathilde Lecomble : Soutien total!
il est temps que les mouvements citoyens se reconnaissent dans ce manifeste !

Cyril Leperck : De « baise ton prochain » en passant par « extensions du domaine du don » me voilà embarqué dans ces magnifiques réflexions. Ce serait tellement bien de sortir de la spirale infernale dans lequel le néolibéralisme nous a plongé. Encore aujourd’hui, le marché avec comme représentants les gens du show-business récupère l’après covid-19 (#letempsestvenu) pour éviter de devoir céder sur leurs privilèges et n’en pas faire commune humanité ! Sans parti politique et lutte nous n’y arriverons pas…

Julien Lois : La force du mouvement convivialiste réside dans son approche systémique. C’est, à mon sens, le seul qui développe une innovation structurelle permettant d’agir globalement sur les problématiques économiques, sociales et environnementales.

Enoch Loubelo : Le Covid-19 est bel et bien là. On connaît également sa vitesse de propagation et sa dangerosité. Il tue des milliers de personnes dans le monde entier. Ça on le sait. Outre les effets néfastes sur la santé de l’homme, on observe un bouleversement jamais égalé dans le fonctionnement du système néo-libéral mis en place après la guerre mondiale. Ce constat catastrophique de portée mondiale n’indique-t-il pas, ou du moins ne révèle-t-il pas les limites ou les insuffisances d’un système de production, de consommation, de la finance… basé sur la concurrence, le chacun pour soi, l’égoïsme tout court ? Devons-nous continuer dans un système qui s’avère vulnérable au moindre coup de vent ? Y aura-t-un après Covid-19 ? Cette crise de Covid-19 nous invite à une réflexion nouvelle quant à notre mode de fonctionnement. C’est une épreuve. Elle doit être surmontée. Elle n’est pas là pour nous faire tomber. Tout vient de la crise. La pensée créative doit transformer la crise en une opportunité.
La confiance est la chose la plus importante pour les hommes, quelle que soit l’activité. Cette confiance doit être mutuelle. Elle est basée sur la convivialité, c’est-à-dire, elle concourt à la recherche des principes permettant aux êtres humains de vivre ensemble, dans la pleine conscience partagée entre les hommes dans l’exploitation des ressources naturelles et dans le souci partagé du soin du monde. Une réflexion innovante nous attend. Il va falloir réorganiser notre mode de fonctionnement.

Pierre Loubet : En Europe on pourrait croire que la crise engendrée par le COVID19 va permettre de relocaliser en donnant de l’emploi et donc de réduire les inégalités. Mais les donneurs d’ordre restent les mêmes et leur mot d’ordre reste réduire au maximum les salaires pour augmenter au maximum leur revenu, donc l’emploi ne sera pas en France mais dans les Balkans, au Maroc et en France avec les travailleurs détachés à bas coût. Que d’illusions alors comment changer le cours des choses si on a pas de réelles solutions pour changer les donneurs d’ordre !

Marthe Mahieu : J’adhère depuis 40 ans aux idées et propositions du MAUSS, et avant cela à celles d’Ivan Illich, j’ai contribué à créer plusieurs écoles alternatives et je continue à promouvoir l’éducation au « vivre ensemble en dialogue et paix dans un monde durable » en divers lieux. J’ai lu le manifeste (Bravo !) et diffusé votre message invitant à l’acheter à 25 amis. Comment envoyer de l’argent autrement que par chèque ? En Belgique, ça n’existe plus ! De tout coeur avec vous.

Gilbert Maire : Merci de tout ce travail qui me semble être une bonne voie.

Jean-Noël Marzo : Pour un Revenu Universel pour empécher la pauvreté plutôt que l’aide aux pauvres, prévenir plutôt que guérir.
Pour le développement de la gratuité pour tout le nécessaire dès la naissance. Pour le pouvoir de décider de ce qui nous concerne au plus près, plus de pouvoirs aux Communes, aux Régions. Pour l’Education, la Culture, la Santé … la Convivialité. Pour la justice fiscale, pour une Sécurité Sociale qui permettra de ne plus jamais avoir peur de l’avenir !

Max Masse : La responsabilité individuelle et collective, oui. La coopération, oui.
Le convivialisme, oui ! Mais comment assurer son transfert, son incarnation dans le réel politique, économique, social, institutionnel ? A fortiori en cette période de crise pandémique

Maurice Merchier : Le monde qui s’est construit, par la folle dérive de l’idée de progrès vers une utopie productiviste techno-scientifique, est en train de se défaire. Le convivialisme est une ressource morale et intellectuelle, une boussole offerte à tous les gens de bonne volonté, pour indiquer le cap vers lequel se diriger pour reconstruire un monde vivable.

Isabelle Monsch-Beauchard : Il faut repenser nos rapports et chercher plus de justice et de respect dans la société, Platon l’avait déjà compris dans le mythe de Protagoras.

Abdelatif Najid : J’ai lu des articles sur le 2nd manifeste raconté par Alain Caillé, et j’y trouve beaucoup de réponses à certains de mes questionnement. Je ne peux encore vous soutenir financièrement mais dès que je le pourrai je le ferai. Merci pour cet éclairage

Frédérique Oheix : Je découvre le mouvement aujourd’hui par le biais d’un article de Libération. Eblouie par la simplicité et l’humanité des 5 principes du convivialisme qui amènent vers cet idéal démocratique tant rêvé. Je reste juste attristée de ne pas voir ce mouvement se développer plus vite sur le plan national et surtout politique. Le premier manifeste datant déjà de 2010. En tout cas, je sais maintenant qu’il existe et je vais en suivre l’évolution avec assiduité, une grande curiosité, mais aussi avec espérance.

Martí Olivella : Enhorabona per la feina feta. Una espectacular síntesis sobre d’on venim i cap a on podem anar. La crisi del Covid crea oportunitats per avançar en la convivialitat, però cal organitzar-se ràpidament. Félicitations pour le travail accompli. Une synthèse spectaculaire d’où nous venons et où nous pouvons aller. La crise de Covid crée des opportunités pour faire progresser la convivialité, mais on doit s’organiser rapidement. Merci.

Alexandra Palazzolo : Bonjour,
J’ai appris avec joie l’existence du mouvement convivialiste il y a peu de temps. Si je vous disais qu’il y a 12 ans, j’ai lu l’œuvre entière d’Ivan Illich et que cela a été une révélation ? Si je vous disais qu’en voulant échanger à ce sujet, j’ai rencontré celui qui deviendrait mon compagnon car il en parlait dans son blog ?! Eh oui, tout cela est vrai, et vous indique l’importance de cet auteur, de cet homme, dans ma vie. Je recherche désespérément, ou plutôt remplie d’espoir mais en vain à ce jour, à rencontrer des gens de ce mouvement à Bordeaux. Pouvez-vous m’aider à cette mise en réseau ? D’autre part, je serais ravie de collaborer à la cause; s’il y a des réunions, j’aimerais bien y assister et voir ce que je peux faire. J’oubliais : je m’appelle Alexandra, j’ai 45 ans, un enfant de 7 ans, et suis professeure d’Expression-Communication en IUT. J’aime écrire et rêver des possibles, et entraîner mes étudiants à en faire de même. J’aimerais agir de façon locale, par de petites choses : plus de bancs, plus d’arbres à Bordeaux. C’est en cours, mais trop lent. On brûle la Terre par tous les bouts, et nous devons éteindre cet incendie. Nous devons nous réunir, et nous sommes plus seul,es que jamais. A bientôt j’espère ! Alexandra

Arno Paris : Bonjour, Projet séduisant après une découverte rapide – j’aime beaucoup l’idée pratique de plafonner les revenus et les patrimoines en particulier ! Vous avez un compte IBAN pour des soutiens par virement ? Amitiés

Thierry Pauchant : France-Canada. Professeur honoraire à HEC Montréal, fondateur de la Chaire de management éthique et administrateur d’entreprise dans l’économie sociale et viable. Auteur de Manipulés. Se libérer de la main invisible d’Adam Smith.

Dany Porché : Bonjour
J ai écouté Alain Caillé lors du forum le Monde Le Mans le week end dernier et ai découvert grâce à son intervention le mouvement de pensée Convivialiste.
Or je suis depuis 2 mois installée à Bruxelles et voudrais savoir s il existe une revue, des réunions,… Autour de ce mouvement à Bruxelles et s’ il existe uune manière de participer à des réflexions autour de cette question.
Merci de votre réponse
Cordialement

David Prevost : Un autre monde est possible. Un autre monde est nécessaire. Un autre paradigme reprenant toutes les idées répondant à une vision globale holistique. Voilà autant de raisons de soutenir le convivialisme.

Paul-Simon Pugliesi : Au mouvement convivialiste :
Je m’appelle Paul-Simon, j’ai aujourd’hui 32 ans. Comment suis-je arrivé jusqu’à vous ? D’abord un constat logique issu de la simple réflexion personnelle et de quelques rencontres : D’une part, l’Humanité toute entière se dirige tout droit vers une impasse écologique, l’impact étant imminent ; et d’autre part, le fonctionnement actuel de notre société (néolibéralisme, enfermement dans le dogme de la croissance…) est incapable de proposer une solution, une autre route. L’étape suivante fut, pour moi qui n’est pas de bagage scientifique particulier sur la question (je suis médecin réanimateur), de me plonger ou plutôt me réfugier dans les livres à la recherche d’un espoir.
Après de multiples détours passionnants par des textes traitant des solutions techniques (low tech, décarbonation de la société, agriculture durable etc…), il fallut me rendre à l’évidence : toutes ces choses sont pertinentes mais avant tout, sont-elles compatibles avec notre nature ? Et qu’elle est-elle cette nature d’ailleurs ? C’est ainsi que mes lectures ont dérivé vers les sciences humaines, d’abord de philosophie morale et politique puis un jour Marcel Mauss, et de fil en aiguille la découverte du Manifeste Convivialiste.
Modestement, j’ai la sensation que le convivialisme peut correspondre à une réponse à mes questionnements, pour ne pas dire inquiétudes… C’est pour cette raison que j’apporte par ce commentaire mon total soutien à cette initiative et suis tout à fait disposé à pousser plus loin ce soutien, si cela s’avère possible.

Daniel Rausch : La lecture du second manifeste a indéniablement apporté des éléments de réponses à certaines de mes interrogations

Léon Régent : Non aux paradis fiscaux, à la corruption, à la spéculation, aux fortunes insensées des uns, à l’endettement des autres, à la croissance du PIB, à la publicité, à l’obsolescence voulue, je rajouterais non au commerce des armes et à l’armement nucléaire…
Oui à la sobriété, à la gratuité, à la vérité, à la transparence, à un revenu universel…
Des évidences qu’il faut rappeler pour ne pas baisser les bras. Bravo !

Axel Rodamer : Es ist an der Zeit, dass etwas Neues kommt, etwas das das Geld entwertet. 😁

Françoise Roland : Bonjour, je prends le train en marche après avoir lu Edgar MORIN : »où est passé le peuple de gauche » où il vous cite. Depuis, je suis allée sur votre site, j’essaie de mieux comprendre. Depuis quand est parti ce train ? Y a t il des groupes de réflexion locaux pour confronter les idées ? J’aime bien apprendre en lisant, mais aussi en échangeant avec des personnes qui, comme moi, doutent et tentent cependant d’être dans l’action. Merci de m’aider, de nous aider à avancer.

Alain Ruffion : Respect environnemental, justice sociale et régulation de l’économie convergent vers le convivialisme, un nouvel humanisme chargé de combattre l’hubris en faveur d un altruisme éclairé ! Tout est là : agissons pour incarner et faire vivre pour le plus grand nombre cette nouvelle grande et noble espérance car hors de cette moralité partagée et diversifiée, juste et intelligente, je ne vois point de salut..

Monika Sander : Bonjour, j’ai lu le texte d’Alain Caillé après l’assassinat de Samuel Paty : « Nos guerres larvées », tout à fait remarquable et je souhaite adhérer à votre mouvement.

Anne-Claire Savy-Angeli : Considérer le convivialisme au coeur de notre organisation humaine est pour moi une évidence … pourtant le plus souvent ignorée. Aussi, je ne peux que soutenir le travail que vous faites à construire cette vision, en réfléchissant, entre perspectives diverses, sur ce qui est essentiel pour vivre tous ensemble, sur notre planète. Je réfléchis pour ma part à la manière de coopérer pour aller vers une économie circulaire « solidaire » que l’on pourrait tout autant qualifier de conviviale.

Philippe Segers : Plus que jamais nous avons besoin des valeurs du convivialisme et des concepts archipéliques d’Edouard Glissant. Mais surtout, surtout, nous avons tellement besoin qu’ils soient mis en oeuvre concrètement, et incarnés, par nous tous, du simple (et tellement important) militant, aux mouvements citoyens, jusqu’à nos têtes de pont politiques ! Tout mon soutien !

Tarik Sekkat : Bonjour à tous. Je pense qu’effectivement le Convivialisme est notre seule chance pour l’avenir. Un rapprochement avec notre mère nature en tant qu’espèce humaine est nécessaire pour préserver notre environnement et ses habitants au sens large du terme à savoir toute forme de vie et visant une harmonie commune pour rétablir l’équilibre qui est le fondement même de la vie.

Caroline Servo : Aujourd’hui, soit on reste dans le train et on va dans le mur… Soit on tente de le détourner. Il semble parfois trop tard, mais on peut encore essayer. Le convivialisme est en tous cas le seul mouvement, à l’heure actuelle, dans lequel je reconnaisse mes valeurs, et pour une fois je n’ai pas envie de parler du « choix le moins pire »…

Michel Simonis : Est-il possible de faire partie des membres du mouvement ?
A quelles conditions ?

Vivien Starosse : La clé d’une transformation souhaitée réside dans sa désirabilité. Quoi de mieux que l’avènement d’un nouvel art de vivre pour cultiver les possibles dans la convivialité de nos terroirs variés… 👌🏻

Joan Tarrida Bellver : Un groupe d’activistes sociaux de Barcelone nous avons traduit en catalan et nous avons édité le second manifeste convialiste. Vous pouvez le trouver sur ce lien https://www.montaber.es/producte/convivialisme-per-un-mon-postneoliberal/
Après les élections au Parlement de la Catalogne, nous continuerons la diffusion pour contribuer à un « mutation » social essentiel

Jacques Tene : Parce que je crois que notre monde peut vraiment évoluer, je crois au mouvement « les convivialistes », un mouvement empreint d’humanité. Alors comme le colibri de Pierre RABHI je veux amener ma part.

Thierry Thibault : Bonjour, Très heureux que ce mouvement puisse exister et redonner de l’espoir dans nos valeurs communes. Comme le disait en 2001 Michel Winock: « Le post-modernisme a tiré le rideau sur les systèmes d’espérances collectives, l’héritage des lumières, les utopies messianiques, les promesses de cité radieuse, le sens de l’Histoire ». Nous nous réfugions aujourd’hui, et pourquoi pas, dans la spiritualité et la connaissance de soi, mais cela peut être aussi le signe du désenchantement, du désengagement social. Ce ne sont d’ailleurs pas nos élections dites « libres » qui peuvent nous apporter du réconfort. Et si nous avons pu un moment être réjoui par la chute du communisme, il faut bien admettre que nous sommes aujourd’hui dans un désert.
Alors, oui, le convivialisme, comme philosophie de vie et projet de reconstruction d’une pensée moderne est le bienvenu.

Léna Thomas : Bonjour, je viens de finir de lire le second manifeste convivialiste. Merci pour cette bouffée d’oxygène, cette humanité retrouvé. Cela fait du bien. Je vais acquérir un badge ah! et parler de vos idées autour de moi. Merci.
Léna

Marie-Anne Torneberg : Lectrice d’Ivan Illich, j’ai longtemps espéré que son courant de pensé solidaire ne soit pas qu’une bouteille à la mer, qui aurait échoué à atteindre sa cible. La politique devenue ce biopouvoir délégué aux marchés financiers et aux technosciences, nous laisse un monde sans autre horizon que la peur, la division et la consommation. J’aimerais ne plus seulement être spectatrice de cet effondrement, mais réussir à articuler ces pensés du social, du politique et de l’environnemental avec un engagement. Je pense que cette pensée est une véritable clé de l’agir, il s’agit maintenant d’apprendre à s’en servir. Merci pour votre travail.

Theo Tschopp : Enfin un programme convaincant qui ne se focalise pas sur des mesures partielles mais tient pleinement compte de ce que Ken Wilber appelle les « quatre cadrans du cercle » : les valeurs et les attitudes de l’individu, son physique et ses besoins, les valeurs directrices des sociétés et les systèmes concrets (y inclus la nature) dans lesquels nous vivons. Aucune évolution durable ni salutaire n’est possible si ces quatre domaines ne sont pas envisagés et traités simultanément. Les interconnecter et les rééquilibrer – voilà une tâche à l’échelle mondiale qui occupera des générations !

Marta Tveit : I am a cultural studies PhD-candidate at the University of Oslo: www.cofutures.org

Bastien Valot : Il y a urgence. Nous devons effectuer ce « changement de cap » (Joanna MACY), « cette transition écologique » ( au sens profond du terme et non au sens de l’écologie « superficielle ») ou la grande mutation, le Grand Retournement, la Métanoïa dont notre monde ne peut pas ne pas faire l’économie, sans laquelle notre civilisation risque un effondrement irréversible …

Arjen Veldt : Implementing a Value Based Economy would the answer to achieve the goals of the Convivialist Manifesto. Which I would really like to bring forward and discus with you. Arjen Veldt

Daniel Verger : J’appuie et soutiens la démarche du Manifeste convivialiste.

Pascal Verrier : Je chemine sur ces nouvelles voies depuis quelques semaines et je vous apporte tout mon soutien. Je continue à suivre les travaux de P Servigne. Je crois en cet engagement urgent.

Pierre Vignand : Notre modèle de développement, le néolibéralisme mondialisé, épuise les êtres humains et la nature, nos démocraties se dégradent en démocratures, le progrès technologique soumis à la loi du profit nous aliène, alors il est temps de soutenir le convivialisme qui cherche une voie alternative, révolutionnaire dans sa finalité mais réformiste quant à ses moyens, une voie non violente, tolérante, ouverte et plurielle. Vive le convivialisme !

Yann-Eric Weber : Merci pour cette lueur d’espoir

Stefan Jakob Wimmer : Hier in Deutschland ist es noch sehr still um den Konvivialismus. Wie können wir das ändern?

Nicolas Zannin : Je suis poète et musicien classique. J’ai en horreur les massacres, les purges et des nivellements sous toutes leurs formes. Je lis maintenant le dernier livre de Dany Robert Dufour sur Mandeville et souhaite apporter ma pierre au rempart contre l’antique barbarie. J’aimerais vous rejoindre parce car j’estime que les instigateurs de ce mouvement ont pris les premières précautions indispensables, et déclarent avoir vocation à les tenir, pour se prémunir d’un funeste retournement de leur initiative en une prise de pouvoir qui pourrait bafouer la réciprocité humaine. La réciprocité humaine est inaliénable car elle est la dignité de tout homme.