Le passage de la loi sur les retraites au forceps du 49-3 a été ressenti par la grande majorité des Françaises et Français comme un nouveau coup de boutoir porté à la démocratie. La responsabilité du gouvernement est immense, mais c’est l’ensemble du système politique français qui se retrouve au bout du compte discrédité. Il est donc grand temps que la société civique – associations, syndicats, réseaux de bonne volonté citoyenne etc.-, prenne en charge elle aussi les enjeux politiques dont elle est porteuse.
Le spectacle donné par la classe politique française est particulièrement inquiétant. Il faut le dire, non pas pour entonner la musique délétère du « tous pourris » ou pour appeler à on ne sait quel chambardement de la démocratie représentative et du système des partis, mais pour presser ceux-ci de se ressaisir, de sortir de leur nombrilisme et de s’ouvrir aux actions et aux analyses de la société civique organisée ou des intellectuels engagés. Et pour que, réciproquement, intellectuels et réseaux civiques assument leurs responsabilités politiques. La politique est une affaire trop sérieuse pour l’abandonner à ses seuls professionnels, à ceux qui vivent de la politique autant ou plus, parfois, que pour la politique.
L’écart se creuse toujours plus entre les Français(e)s et leurs institutions politiques. L’incapacité de ces dernières à dire où nous en sommes et où nous devrions aller, alimente une montée sans fin de l’abstention et un désintérêt massif des jeunes pour la politique. Que faire face au réchauffement climatique et au franchissement des limites planétaires ? À la dégradation de nos services publics ? À la désindustrialisation de la France qui induit un déficit abyssal de notre balance commerciale ? À la sécession des plus riches toujours plus riches ? À l’impuissance relative de l’Europe face aux empires ? À l’éclatement de notre société en réseaux numériques qui s’ignorent ou se haïssent, etc. ?
Sur toutes ces questions si vitales, la classe politique donne le sentiment de ne pas vouloir voir ou de ne pas savoir proposer grand-chose. Elle oscille entre l’évocation d’hypothétiques révolutions imaginaires ou la mise en avant de mesures techniques censées tout régler d’un seul coup d’un seul à condition qu’on les explique bien à un peuple supposé mal comprendre. Le vide de la pensée politique se réduit alors au pur calcul économique.
De ces dysfonctionnements, le débat actuel sur les retraites aura donné une illustration caricaturale. Espérons qu’elle serve de révélateur salutaire de l’épuisement de notre système politique. Dans cette affaire, qui se sera montré à la hauteur des enjeux ? Le gouvernement a perdu tout crédit en ne soumettant pas au débat les éléments d’information et de prévision statistique dont il disposait, en se contredisant, et en faisant reposer une part importante du poids de sa réforme sur les plus faibles. Le président de la République en préférant le forcing solitaire à la concertation. La droite en défendant l’inverse de ce qu’elle prônait hier. Le RN engrange en ne disant et ne faisant rien, et en profitant mécaniquement des erreurs des autres partis qui lui ouvrent un boulevard. Une partie de la NUPES, empêtrée dans les surenchères, s’est mise dans la situation d’apparaître comme celle qui a rendu impossible tout débat au Parlement et qui, du coup, un comble, s’est retrouvée en opposition aux forces syndicales qu’elle est censée défendre. L’impression qui en ressort est que personne n’écoute personne ou n’argumente. Lorsque des mesures sont proposées, leurs auteurs semblent se soucier plus de l’avantage électoral qu’ils pourraient en retirer que de leur cohérence avec d’autres mesures ou de leurs effets pervers possibles. Que ce soit à l’intérieur des partis ou dans les rapports entre eux, la concurrence de tous avec tous enferme chacun dans le quant à soi et le court-termisme. Seul compte l’avantage électoral immédiat présumé.
Comment sortir de cette impasse éminemment dangereuse et qui pourrait conduire, comme on l’a vu dans d’autres pays, à voir la France basculer elle aussi dans une forme de populisme d’extrême droite ?
Il n’existe évidemment aucune recette magique. Mais il serait criminel de ne pas tenter quelque chose. Le nœud du problème tient notamment au repli sur soi de la classe politique, à son incapacité à entrer en dialogue effectif avec les forces actives de la nation et au court-termisme qui en résulte. Symétriquement, il renvoie à la difficulté de ces mêmes forces vives à penser et à peser politiquement. Il est donc urgent de construire des passerelles et des espaces de débat communs. Ceux qui y participeraient s’engageraient à respecter une éthique de la discussion et à se montrer davantage soucieux du bien commun que de leurs intérêts individuels, partidaires ou organisationnels à court terme.
Après la seconde guerre mondiale la « planification à la française » a permis d’associer avec succès experts, chefs d’entreprise, syndicats etc. dans l’invention d’un avenir commun. Nous appelons tous ceux qui partagent notre diagnostic, syndicalistes, politiques, intellectuels, militants associatifs, entrepreneurs, fonctionnaires, etc. à devenir parties prenantes d’un processus de coordination concertée des actions citoyennes de transition sociale, écologique et démocratique. Il pourrait se présenter sous la forme d’assemblées autoorganisées du long terme, locales, régionales et nationale, seules à même de rendre possible l’indispensable transition écologique dans le plein respect de la justice sociale.
L’impasse dans laquelle nous a enfermés le non-débat sur les retraites (et, donc, entre autres, sur le statut du travail) atteste de l’urgence de faire émerger des espaces de dialogue et de réflexion partagée entre militants politiques et réseaux civiques. Et, dans l’immédiat, d’organiser au plus vite, par exemple, à partir de cette question devenue si centrale, un référendum d’initiative partagée. Les signataires de ce texte s’engagent à tout faire pour réunir des acteurs politiques, syndicaux, civiques et intellectuels capables de nous aider à sortir de l’ornière dans laquelle la France s’enlise et, notamment, à faire de ce RIP le point de départ d’un renouveau démocratique.
Appel présenté à l’initiative du Mouvement des convivialistes
21 mars 2023
Premiers signataires :
- Claude Alphandéry résistant, créateur du Labo de l’ESS
- Geneviève Ancel, cofondatrice des Dialogues en Humanité
- Blondiaux Loïc, politologue
- Robert Boyer, économiste
- Alain Caillé, sociologue, porte-parole des convivialistes, revue du MAUSS
- Denis Clerc, économiste
- François Dubet, sociologue
- Anne Hessel, Archipel Ecologie et solidarités
- Jean-Baptiste de Foucauld, co-fondateur du Pacte civique
- Delphine Lalu, membre du CESE
- Dominique Méda, philosophe et sociologue
- Pierre Rosanvallon, professeur émérite au Collège de France
- François Soulage, ancien président du secours Catholique et du Collectif Alerte
- Patrick Viveret, philosophe et essayiste, archipel de l’écologie et des solidarités.
Liste complète :
(c) après le nom indique que le signataire est membre de l’Association des convivialistes
- Abhervé Michel, bloggeur
- Adam Michel (c), ingénieur et sociologue, Labo de l’ESS
- Alphandéry Claude (c), créateur du Labo de l’ESS et de France Active
- Amemiya Hiroko, (c), anthropologue, directrice du Centre de recherches sur la Culture Japonaise.
- Amorim Marilia (c), psychologue sociale Université Paris VIII
- Ancel Geneviève (c), cofondatrice et animatrice des Dialogues en humanité
- André Catherine (c), journaliste, cofondatrice de Vox Europa
- Bernard Michel (c), professeur honoraire des universités
- Berque Augustin (c), géographe et orientaliste, EHESS
- Billaudot Bernard, économiste
- Blondin Bernard, Nouvelle Donne, Archipel de l’écologie et des solidarités
- Bonnefond Pascal, astronome à l’Observatoire de Paris, laboratoire SYRTE
- Bougnoux Daniel (c), philosophe et essayiste
- Bourg Dominique, philosophe
- Bourghelle David, IAE, Université de Lille
- Boyer Robert, économiste, Ecole de la régulation, EHESS
- Caillé Alain, sociologue, Université Paris X Nanterre, Revue du MAUSS.
- Calame Pierre, économiste, FPH, Assemble mondiale de citoyens
- Castel Odile, économiste Université de Rennes
- Chabaud Julie, ancienne animatrice de l’agenda 21 Gironde et chercheuse indépendante
- Chambost Isabelle, enseignante chercheuse au CNAM
- Chanial Philippe (c), sociologue (Univ Paris VII), directeur. de la Revue du MAUSS
- Chemla Philippe , Scic TETRIS
- Chevalier Christophe, PDG Groupe Archer
- Cibois Philippe (c), sociologue, Université Saint Quentin
- Claeys Sébastien (c), philosophe, professeur associé Paris Sorbonne
- Clerc Denis (c), économiste
- Combes Josette (c), Mouvement pour l’Economie Solidaire, Réseau Européen de Promotion de L’Economie Solidaire
- Consigny Denis (c), ingénieur économiste
- Cordonnier Laurent (c), économiste, Université de Lille
- Coutinet Nathalie, économiste, Université Sorbonne Paris Nord
- Cueff Daniel (c), maire honoraire de Langouet
- Dacheux Eric (c), essayiste ESS, Université Clermont-Auvergne
- Danvers Francis (c), Sciences de l’éducation, Université de Lille
- De Ronne Pierrick, Président de la coopérative Biocoop
- Dechy François, maire de Romainville
- Desguees Danielle présidente de réseau associatif
- Denis Jean-Philippe, Professeur des universités, Université Paris-Saclay
- Desguees Danielle, ESS
- Devèze Jacques (c), Pacte Civique
- Deville Damien (c), géographe, aménagement du territoire
- Dorival Camille, éditrice
- Draperi Jean-François
- Dubet François, (c), sociologue , EHESS
- Dufour Dany-Robert (c), philosophe et essayiste
- Duval Guillaume, ancien rédacteur en chef d’alternatives économiques
- Fabre Adrien, CNRS researcher at CIRED
- Favereau Olivier (c), économiste, Université Paris Nanterre
- Fieux Etienne, enseignant-chercheur en mathématiques, IMT, Toulouse3
- Fixot Anne-Marie (c), géographe, Université de Caen, animatrice de Démosthène
- Flahault François (c), philosophe, CNRS
- Foucauld (de) Jean-Baptiste (c), co-fondateur du Pacte civique
- Foucre Michel, avocat honoraire
- Fourel Christophe (c), administrateur d’Alternatives économiques
- Gaulejac (de) Vincent, (c), sociologue, Université Paris-Cité.
- Gèze François (c), éditeur
- Glémain Pascal (c), ESS, Université de Rennes 2
- Gori Roland (c), psychanalyste et essayiste
- Gouguenheim Lucienne, enseignante retraitée
- Grésy Jean-Edouard, (c), anthropologue et entrepreneur
- Grivel Claude, Président de l’Union Nationale des Acteurs du Développement Local (Unadel)
- Guenneau Denis. Coopérateur écologiste, Archipel de l’écologie et des solidarités
- Guichard Laurence, paysanne boulangère
- Guillotreau Patrice, économiste, Université de Nantes
- Hessel Anne, Nouvelle Donne, Archipel de l’écologie et des solidarités
- Hiez David, professeur de droit privé, Université du Luxembourg
- Howard Dick (c), philosophe
- Humbert Marc (c), économiste, Université de Rennes
- Imer Mathilde, convention citoyenne pour le climat et animatrice de la Primaire populaire
- Insel Ahmet (c), économiste et politologue
- Khosrokhavar Farhad (c), sociologue, EHESS
- Lageira Jacinto, philosophe (c), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Lalu Delphine, CESE, présidente de la section des activités économiques (2015-2021)
- Lautier Marc (c), économiste, Université de Rennes
- Laville Jean-Louis (c), sociologue ESS, CNAM*
- Le Coutour Xavier, médecin, Université de Caen, conseiller municipal
- Leborgne Joël, membre de Nouvelle Donne et de l’Archipel de l’écologie et des solidarités
- Lecoeur Erwan (c), sociologue
- Lecomte Jacques (c), psychologue et essayiste
- Lemoine Philippe Forum action modernités
- Limouzin Jacques, président du Mouvement des Régies
- Lourdel Nathalie, directrice d’Autremen, coaching de transitions
- Louviot Denis, Porte-parole Nouvelle Donne, Archipel de l’écologie et des solidarités
- Maisonnasse Julien, Uni. Aix-Marseille Université – LEST
- Maréchal Gilles, dirigeant ESS, économiste associé CNRS
- Marsal Pierre, agro-économiste
- Massiah Gus (c), économiste altermondialiste
- Méda Dominique (c), philosophe et sociologue, Institut Veblen
- MercierArnaud, Institut Français de Presse, Université Paris-Panthéon-Assas
- Monteil Pierre-Olivier (c), philosophe et essayiste
- Morin François, économiste, Université Toulouse – Capitole
- Muller David, chargé de projet « promotion de la santé » – Pas de Côté en Santé
- Naszlalyi Philippe, Directeur de La Revue des Sciences de Gestion
- Ninet Jacques, économiste essayiste
- Nouhalat Laure, journaliste
- Ouassak Fatima, maison des potes
- Pascarel Laure, librairie Utopia
- Peclet Jean, professeur retraité
- Pérez Roland, économiste et gestiologue – Université de Montpellier
- Perrin Jacques (c), économiste
- Philippe Alain, Ancien Président de la Fondation Macif, fondateur du Réseau des Accorderies
- Praquin Nicolas, Professeur des Universités en Sciences de Gestion
- Proulx Serge (c), sociologue, professeur émérite, UQAM.
- Pugliesi Paul-Simon (c), médecin, hôpital de Chalon sur Saône, collectif Santé en danger.
- Rosanvallon Pierre, professeur émérite au Collège de France
- Reau Reymond, Agronome INRAE
- Rousselet Micheline, Professeur de SES retraitée et critique de théâtre
- Roustang Guy (c), économiste et sociologue, animateur de l’ECCAP.
- Sabourin Eric, sociologue, CIRAD
- Saint Marc Josette, Ee Salariée du Régime Agirc Arrco
- Salles Maryse, informatique, MCF émérite, Université de Toulouse
- Salomon Thierry, énergéticien, responsable associatif.
- Satre Buisson Joël
- Saussois Jean-Michel, sociologue ESCP
- Sauter Christian, ancien ministre
- Segers Philippe (c), physicien de l’atmosphère, Archipel de l’écologie et des solidarités
- Sibille Bastien, président des Licoornes
- Sibille Hugues (c), président du Labo de l’ESS
- Soulage Bernard, responsable associatif, ancien parlementaire européen
- Soulage François , ancien Président du Secours Catholique et du Collectif Alerte
- Stoessel-Ritz Josiane, sociologue, université de Haute-Alsace
- Studer Marion, économiste
- Sue Roger (c), sociologue et essayiste, Université de Paris V
- Tardieu Bruno (c), ATD Quart-Monde
- Terestchenko MIchel (c), philosophe, Université de Reims
- Tesson Anne, présidente d’Ecologie au Quotidien
- Toledano Jacques (c), ingénieur, ex vice-président AMD
- Valabregue Antoine, pédagogue
- Vandenberghe Frédéric (c), sociologue
- Vercher-Chaptal Corinne, Un. Sorbonne-Paris Nord, présidente du RIODD
- Veyret Claude, fondateur d’Ecologie au Quotidien, cofondateur de Biovallée
- Vicherat Denis (c), éditions Utopia
- Vieille Jean-Noël, économiste et analyste financier
- Virat Jean-Louis (c), expert-comptable retraité, président du Laboratoire de la Transition
- Viveret Patrick (c), philosophe et essayiste, Archipel de l’écologie et des solidarités
- Wallenhorst Nathanaël (c), vice doyen recherche à l’UCO, essayiste
- Weber Juliette (c), chercheure en ESS à la MACIF et à Centrale Supélec
- Weil Bertrand, doyen honoraire de la faculté médecine de Créteil
- Wilson Michel, militant écologiste
Les signatures nouvelles peuvent être envoyées à : message@laboratoiretransition.fr
bonjour
je découvre votre site et je souhaite rester en contact de vos actualités
partageant les mêmes préoccupations
cordialement
Danielle Muzart
aix en provence
Bravo pour cette initiative qui rejoint et prolonge celle de Marianne. Il est en effet grand temps que les citoyens se reapproprient le débat politique et fassent reellement vivre la démocratie autrement que par un vote tous les 5 ans qui donne le pouvoir à des élus de faire ce que bon leur semble entre deux scrutins. Alain Goguey journaliste et syndicaliste en retraite administrateur dans le réseau des centres sociaux
L’ avenir du mouvement Convivialiste
La situation est de plus en plus préoccupante.Le dialogue public est quasiment inexistant, le mépris et la haine déferlent sur les réseaux sociaux, l’ image donnée par les députés est catastrophique et pitoyable, la droite extrême progresse partout et elle se prépare à prendre le pouvoir en France.
Pourtant de nombreuses expériences novatrices existent mais elles restent relativement confidentielles et ignorées de la majorité de la population.
Il devient, plus que jamais, indispensable de faire connaître et apprécier les idées convivialistes au grand public. Il faut pour cela s’ organiser, développer les synergies , mutualiser les apports, articuler les actions , en d’ autres termes créer une organisation commune.
Une structure commune
Nous savons tous ce que nous ne voulons à aucun prix, une organisation hiérarchisée , centralisée destinée comme c’ est la cas des partis politiques d’ aujourd’hui à faire émerger des hommes (le plus souvent) et des femmes qui , une fois élus, oublieront leurs promesses, n’ en feront qu’ à leur tête, et dont la préoccupation essentielle consiste à penser à leur réélection.
Il convient donc de réfléchir à cette future organisation et à ouvrir le débat.
A l’ instar des auteurs du Manifeste Convivialiste qui n’ ont pas élaboré un programme mais énuméré des principes de base, il est possible de réfléchir à des éléments clés
indispensables et acceptés par une quasi unanimité concernent cette nouvelle organisation.
Par exemple il est essentiel que’ elle soit réellement démocratique, que les exclus habituels des partis y trouvent leur juste place (femmes, ouvriers, handicapés, chômeurs, etc ..).qu’ elle applique les principes convivialistes , mette en œuvre une véritable philosophie du compromis.
Il faut déterminer les objectifs, les tâches dévolues à cette organisation dans la durée, en fonction de la conjoncture.
De nombreux éléments restent à étudier , à proposer à la communauté Convivialiste.
Il conviendra de les synthétiser, de les classifier afin d’ obtenir un socle commun acceptable par tous.
Certaines dispositions méritent que l’ on y prête attention, entre autres le principe de révocation (voir infra).
Parmi les éléments à étudier figure le type d’ organisation : fédération, confédération, etc
Il est évidemment envisageable de fédérer des associations existantes mais cela n’ est pas suffisant, mais il est primordial de généraliser le mouvement et de créer des structures locales au niveau local.
Mais pour cela un schéma type de statuts semble nécessaire d’ où la nécessité de réfléchir à un socle commun, acceptable par tous.
Diffuser les idées, populariser le mouvement
Une fois ce socle défini, il faudra alors rechercher et convaincre toutes celle et ceux qui ont envie d’ avancer vers une revitalisation de la société et prendre le chemin qui mène à une société conviviale.
La réalisation d’ une vidéo semble une idée à retenir, elle pourrait être mise en ligne
sur les réseaux sociaux mais on peut également demander aux personnes déjà convaincues
de la transmettre par mail à leurs connaissances .
Le regroupement des personnes intéressées constituerait alors l’ amorce d’ une nouvelle organisation, porteuse d’ avenir.
Le débat est ouvert, alors participons, il en va de notre avenir.
Le principe de révocation
Il pourrait révolutionner la vie politique et ne permettant permettre de jeter aux oubliettes le principe d’ alternance cher aux politiciens actuels.
Le concept est relativement simple. Toute personne qui sollicite un vote, doit élaborer un document contractuel concis précisant les mesures qu’ il désire mettre en œuvre (ou approuver) et celles qu’ il entend annuler (ou s’ opposer).
En cas de non respect délibéré de ses engagements il encourra le risque d’ être révoqué à titre temporaire ou définitif.
Il conviendra , naturellement, d’ envisager l’ impact d’ évènements imprévisibles ayant impacté
les engagements du candidat (catastrophe naturelle, conflit armé, etc ..)et d’e réfléchir et de définir les modalités pratiques de mise en œuvre .
Bonjour
Félicitations pour cet Appel important.
Il me convient.
Je voudrai le signer si possible.
Merci beaucoup.
Rabenasolo Andriamanganiaina,
Président de la FPMMF
Pourquoi ne vous investissez vous pas tous dans un même parti organisé émergent comme Nouvelle Donne ?
Il défend les mêmes principes et les participations entre les convivialistes et Nouvelle Donne se croisent déjà parfois.
La solution en Démocratie participative passe par les partis organisés.