Initiatives et réseaux en résonance avec le convivialisme

Le but du convivialisme est de contribuer à l’édification d’un monde post-néolibéral. La principale difficulté à surmonter pour y parvenir est d’opérer des formes de regroupement diverses entre tous les réseaux qui visent ce même objectif mais qui sont éparpillés et atomisés, justement, par le néolibéralisme. Chacun prône l’union, « tous ensemble », mais il faut entendre trop souvent : « Tous ensemble derrière moi, derrière mon réseau ou mon organisation ». C’est pour tenter de sortir de ce cercle vicieux que les convivialistes ont décidé de lister non pas les réseaux qui les reconnaissent, mais, à l’inverse, les réseaux et initiatives dans lesquels eux, les convivialistes, se reconnaissent. Ceux derrière qui ils se rangent ou accepteraient de se ranger. Cette première liste est tout empirique. Pour l’essentiel, elle enregistre des réseaux dont certains convivialistes sont membres ou sympathisants actifs. A vous de la compléter (en privilégiant les ensembles, regroupements, réseaux, fédérations plus que les petits groupes sauf ceux qui seraient vraiment non reliés à un ensemble plus vaste), ou de l’infirmer si certains réseaux vous semblent y figurer à tort.

Liste (alphabétique) non exhaustive d’organisations, de mouvements, d’initiatives, réseaux, d’action et de réflexion dans lesquels les convivialistes déclarent se reconnaître[1].

A.I.R.E., Associés pour l’instauration d’un revenu d’existence. Association créée en 1989 pour soutenir les actions de pédagogie et de lobbying en faveur d’un revenu universel inconditionnel en France. L’AIRE est aujourd’hui un centre d’expertise dédié à l’analyse des scenarii de mise en place du revenu universel en France, dans la continuité du système social et fiscal actuel : https://revenudexistence.org/wp/

AITEC (L ») Association Internationale de Techniciens, Experts, Chercheurs créée par des urbanistes, économistes, cadres d’entreprises, juristes…, l’Aitec est une association de solidarité internationale engagée pour la justice économique, sociale et écologique. À travers la recherche, le plaidoyer et l’appui aux campagnes et aux mobilisations des mouvements sociaux et citoyens, l’Aitec participe à la construction d’une expertise ancrée dans la résistance et l’action critique. Elle s’efforce aussi de proposer des perspectives et des politiques alternatives ; https://aitec.reseau-ipam.org/

AMAP (« les » Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) voir le site de leur groupement MIRAMAP, Mouvement inter-régional des AMAP : http://miramap.org/ ; les AMAP existent depuis 20 ans, en France. Il y en aurait 2200 en France aujourd’hui : https://www.transrural-initiatives.org/2021/08/amap-les-20-ans-dun-mouvement/

APELS Association pour l’éducation par le sport, https://www.apels.org/ Créée en 1997, l’Agence pour l’Education par le Sport est une association nationale d’inclusion par le sport destinée à la jeunesse peu ou non diplômée.

Archipel citoyen Osons les Jours Heureux      Entre 2017 et 2020, avec des rencontres à Villarceaux, en France, plusieurs structures de la société civile, dont certaines membres de « Pouvoir citoyen » ont expérimenté un fonctionnement relationnel nouveau donnant naissance à cet Archipel. Formé par un groupe de personnes engagées de la société civique, qui veulent favoriser ce nouveau type de coopération entre organisations, respectueuse de l’histoire et de la culture de chacune pour leur permettre d’agir au long cours afin de construire une société plus écologique, plus démocratique et plus solidaire : https://osonslesjoursheureux.net/

Archipel de l’écologie et des solidarités    Cet « Archipel » est un collectif constitué d’une dizaine d’organisations et de « n » compagnon(ne)s dont l’objectif est de promouvoir la justice sociale et le renouvellement de la démocratie ; Il utilise le mode d’organisation et de gouvernance pensé par le philosophe antillais Edouard Glissant. Comme dans les Caraïbes, chaque île possède sa propre culture, quel que soit son nombre d’habitants, tous inscrits librement dans le périmètre plus large d’un Archipel. Chaque île possède son identité propre et forme reliance avec les autres.   https://archipel.ecolosolidaire.org/

Association des lecteurs d’Alternatives Economiques (L’). Cette association a été créée en 1984 pour favoriser par tous les moyens une réflexion critique et stimuler le débat autour des questions politiques, économiques et sociales notamment soulevées par le mensuel Alternatives Economiques. Elle entend également soutenir la liberté et la pluralité de la presse et favoriser la réflexion critique en stimulant le débat démocratique. Elle vise aussi à faire des citoyens des acteurs et porteurs d’initiatives pour une économie sociale et solidaire, au service des femmes et des hommes : https://blogs.alternatives-economiques.fr/asso

Associations Citoyennes (« Collectif des ») est né en 2010 pour lutter contre la réduction des associations à leur seule dimension économique et défendre la contribution des associations à l’intérêt général et à la construction d’une société solidaire, durable et participative. Il a développé une analyse globale des difficultés associatives et élaboré des propositions pour une nouvelle politique associative qui ne considère pas les associations citoyennes comme des entreprises. Il regroupe plus de 8000 responsables associatifs, plus de 2500 associations dont 150 réseaux nationaux : http://www.associations-citoyennes.net/

ATD Quart-Monde, Agir tous pour la dignité. Depuis plus de 60 ans, ATD Quart Monde rassemble celles et ceux qui veulent s’engager pour mettre fin à l’extrême pauvreté et construire une société plus juste, qui respecte les droits fondamentaux et l’égale dignité de toutes et tous. Fondé en 1957 par Joseph Wresinski et des habitants d’un bidonville de Noisy-le-Grand et aujourd’hui présent dans plus de 30 pays. C’est un Mouvement international non gouvernemental et sans affiliation religieuse ou politique.  https://www.atd-quartmonde.fr/

ATTAC (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne), est née comme organisation altermondialiste en France en 1998. Elle est présente dans 38 pays. Elle milite pour la justice fiscale, sociale et écologique, et conteste le pouvoir pris par la finance sur les peuples et la nature. Elle mène des actions contre le pouvoir de la finance et des multinationales.  https://france.attac.org/

BDIS Base de données de plus de 1200 initiatives économiques et solidaires, locales, durables, citoyennes sur carte consultable en un clic : https://www.le-mes.org/Consulter-la-BDIS.html : Amap, commerce local et solidaire, crèche parentale, logiciel libre, médias participatifs, coopératives, jardins, santé solidaire, éco-habitat…

Colibris (« Le mouvement ») est un mouvement créé en 2007 sous l’impulsion de Pierre Rabhi. Mouvement citoyen pour l’émergence d’une société écologique et solidaire, radicalement différente, en favorisant le passage à l’action individuelle (« faire sa part ») et collective. Persuadé que chacune et chacun détient une part de la solution, il accompagne ainsi des milliers de personnes (5 000 cotisant.e.s 400 000 sympathisants (à travers le monde) formant 83 groupes  locaux :  https://www.colibris-lemouvement.org/

CRID (Le)-Centre de Recherche et d’Informations sur le Développement. Le CRID est un réseau, fondé en France en 1976, qui réunit aujourd’hui une cinquantaine d’organisations de solidarité internationale et d’éducation à la citoyenneté. Il porte une dynamique de réflexion et d’action dans une approche systémique de la solidarité internationale qui dénonce le capitaliste, le racisme et le patriarcat ; dans cette dynamique, le CRID s’engage pour développer des alternatives à la mondialisation capitaliste et ses ravages, et résister aux reculs des droits et libertés partout pour tout.e.s. https://crid.asso.fr/le-crid/notre-vision/

CRIDEV (Le) Créé en 1974 signifie aujourd’hui : « Centre de Ressources de d’Interpellation » pour la convergence des solidarités, la défense des droits Humains, la dénonciation des injustices sociales ici et là-bas…Dans une démarche d’éducation populaire « politique » , à l’aide de méthodes ludiques et interactives, il aide chacun.e à prendre conscience de sa place dans la société et à expérimenter sa capacité d’agir. Le CRIDEV vise une transformation sociale via la conscientisation des rapports de domination, puis des actions collectives avec les premier-e-s concerné-e-s en tant qu’allié-e-s : http://www.cridev.org/

Dialogues en humanité (« les ») se sont inventés en 2002 lors du sommet de la terre de Johannesburg. Expérimentés et consolidés à Lyon, ils ont depuis essaimé sur les autres continents, en Inde, au Brésil, au Sénégal, au Bénin, au Maroc, en Allemagne, entre autres. Un voyage à travers le monde à la recherche d’une humanité plus humaine, plus solidaire, capable d’intelligence créatrice et non destructrice. Et organisent des dialogues régulièrement. https://dialoguesenhumanite.org/

ECCAP, L’encyclopédie du changement de cap ambitionne de montrer qu’un changement d’orientation de nos sociétés s’impose et souhaite contribuer à un mouvement le plus large possible de prise de conscience de cette nécessité. Pour cela, il nous importe de clarifier les défis à relever et de rendre visible les nombreuses expérimentations. En conservant un optimisme volontariste, nous ne fermons pas les yeux : les dangers qui nous menacent sont immenses : https://eccap.fr/

Emmaüs Le Mouvement Emmaüs comprend un réseau de 298 structures intervenant dans les domaines de l’action sociale, de l’insertion, de l’hébergement et du logement… Soit près de 30 000 acteurs ancrés localement sur l’ensemble du territoire national. Depuis plus de 70 ans, le Mouvement Emmaüs milite pour un monde plus juste dans lequel chacun retrouve sa dignité et sa place. Laboratoire d’innovation sociale, il invente au quotidien des solutions pour lutter contre l’exclusion. https://emmaus-france.org/

FSGT – La Fédération Sportive et Gymnique du Travail, la FSGT se donne depuis 90 ans une même visée : la formation de sportives et sportifs émancipé·es et citoyen·nes, à travers des contenus d’activités et des formes d’organisation adaptés au plaisir et aux besoins de chacune et chacun. La FSGT milite pour le droit au sport pour toutes et tous, en se souciant des conditions sociales d’existence des populations qui sont autant d’obstacles ou de conditions favorables à l’accès aux pratiques sportives : https://www.fsgt.org/

INTITUT ISBL   L’Institut ISBL est un laboratoire d’idées inspiré par les nouveaux modes d’entreprendre socialement intéressés. Créé en 2013 sous forme d’association pour promouvoir l’entrepreuneriat associatif comme force de transformation sociale en considérant que si ce nouveau mode d’entreprendre venait à se développer de manière hégémonique, nul doute qu’il déboucherait sur un nouveau paradigme économique au moment même où le système néolibéral prédominant produit toujours plus de travailleurs pauvres et d’inégalités sociales :  https://institut-isbl.fr/

IPAM Initiatives Pour un Autre Monde est un réseau pour construire à l’échelle nationale et internationale une société sans exclusion et ouverte et qui vise à changer les manières de voir, les habitudes de penser et les façons de faire. Fortes de ce projet et considérant nécessaire de s’inscrire dans une dynamique de changement pour un monde plus solidaire, six associations de solidarité internationale ont décidé de faire converger leurs efforts et de créer le Réseau : Assemblée européenne des citoyens / AITEC / CEDDELP / AMORCES /Echanges & Partenariats / Intercoll : https://www.reseau-ipam.org/

L’UNADEL L’Union National des Acteurs du Développement Local est un réseau national qui associe depuis 1992 des élus, des militants associatifs et des professionnels de l’ingénierie territoriale mobilisés autour d’un projet commun : la promotion et la reconnaissance des territoires de projets comme creuset du développement local : https://unadel.org/

La Fabrique des Transitions La Fabrique des Transitions est née de la volonté de quatre villes, Loos-en-Gohelle, Grande Synthe, Malaunay et le Mené, qui avaient engagé depuis plusieurs décennies une stratégie de transition de leurs territoires vers des sociétés durables. Elle allie maintenant pour une mutualisation d’expériences près de 400 territoires et acteurs engagés dans la transition écologique, autour d’une charte élaborée en 2009. Elle est animée par l’Association de promotion de la Fabrique des transitions (APFDT).    https://fabriquedestransitions.net/index_fr.html

La Fonda, Laboratoire d’idées du monde associatif, la Fonda accompagne le développement de la vie associative depuis 40 ans, pour elle la vie associative est essentielle à la vitalité démocratique. La Fonda éclaire et outille les coopérations entre acteurs de l’intérêt général. Elle en valorise aussi les effets bénéfiques pour la démocratie, la société et la planète, sans oublier l’économie : https://www.fonda.asso.fr/bienvenue-la-fonda-fabrique-associative-0

Le Labo de l’ESS est un think tank qui construit, par un travail collaboratif, des axes structurants de l’économie sociale et solidaire, à partir d’initiatives concrètes, innovantes et inspirantes issues des territoires : https://www.lelabo-ess.org/

MES– Mouvement pour l’économie solidaire. Le MES, le Mouvement de l’économie solidaire a été fondé en 2002 sur les fondations de l’Inter-réseaux de l’économie solidaire dans le but de créer un vaste mouvement des initiatives de l’économie solidaire et ainsi sortir de la confidentialité.

MFRB (« Le »). Le Mouvement Français pour un Revenu de Base né en 2013 s’est donné pour mission de promouvoir le revenu universel dans le débat public, jusqu’à son instauration. Dans sa charte il le définit ainsi : « Le revenu de base est un droit inaliénable, inconditionnel, cumulable avec d’autres revenus, distribué par une communauté politique à tous ses membres, de la naissance à la mort, sur base individuelle, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie, dont le montant et le financement sont ajustés démocratiquement. » https://www.revenudebase.info/decouvrir/

Monnaies Locales (Citoyennes) – elles sont 82 sur le territoire français la première est née en 2010 dans le Lot et Graonne ; elles sont encadrées par la loi depuis 2014 et étudiées et promues par le Mouvement Sol. Voir une carte des Monnaies Locales en France : https://www.linfodurable.fr/conso/la-carte-de-france-des-monnaies-locales-en-circulation-16262

Mouvement Sol (« Le ») est un laboratoire d’expérimentations monétaires au premier rang desquelles les Monnaies Locales Citoyennes : https://www.sol-reseau.org/

ONG DÉFI   Créée en 1989, DEFI a formé, depuis 2000, dans 4 pays – Haïti, Madagascar, Bénin, Togo – des instituteurs, des directeurs d’écoles, des inspecteurs, des conseillers pédagogiques, des élèves-maîtres, à l’enseignement des Sciences, des techniques et de la citoyenneté. La pédagogie utilisée est inspirée de la Main à la Pâte (MAP) et adaptée au contexte national et local (langue, ressources, thèmes). Plus de 20 000 instituteurs ont été formés jusqu’à présent ; plus de 4 millions d’enfants en bénéficient directement :   https://www.ongdefi.org/

ONG PEKEA  (A Political and Ethical Knowledge in Economic Activities) est un réseau mondial de réflexion qui est devenue en 2006 une ONG avec statut consultatif spécial auprès du Conseil Economique et Social des Nations Unies. Le réseau est formée de chercheurs et de militants qui s’emploient à la formation d’un savoir politique et éthique sur les activités économiques pour contribuer à l’avènement d’un monde plus humain, respectueux de la nature :  http://www.pekea-fr.org/presentation.html

Pacte Civique (« Le ») se définit comme un lobby-citoyen promoteur d’une bifurcation vers une société sobre, juste et fraternelle. Il associe environ 500 citoyens formant une quinzaine de groupes locaux, tous ayant signé une charte de 32 engagements concernant leurs vies personnelles sociales et politiques faisant de la sobriété un enjeu de transformation. Sans aucune obédience politique ou religieuse et pratiquant le débat éthique : https://pactecivique.fr/

Pacte du Pouvoir de Vivre   Le Pacte du pouvoir est une alliance de plus de 60 organisations acteurs majeurs dans la protection de l’environnement, la lutte contre la pauvreté, le soutien aux migrants, le monde étudiant, le monde du travail, de l’éducation populaire, de l’économie sociale et solidaire et de la mutualité. Créé en 2020 par 19 organisations décidées à à proposer un Pacte pour le pouvoir de vivre, pour sortir d’un modèle de société qui met en péril la vie sur la planète et entraîne de trop nombreuses injustices et inégalités.   https://www.pactedupouvoirdevivre.fr/

Pas Sans Nous est une coordination citoyenne des quartiers populaires créée suite à un rapport de 2013. Elle regroupe des acteurs dont l’objectif fondamental est l’égalité des droits, la dignité et la défense des droits et des intérêts des habitant-e-s des quartiers populaires sur l’ensemble du territoire français. Plateforme d’échanges et de discussions entre les acteurs des quartiers populaires. Elle vise également à assurer ou garantir une représentation des habitants eux-mêmes dans les instances décisionnaires aux niveaux local et national  https://passansnous.org/

RECCA (Réseau des Cafés Culturel et Cantines Associatifs) créé en 1998 est Réseau des Cafés Culturels et Cantines Associatifs qui vise à créer de la solidarité entre les cafés/cantines, soutenir les projets nouveaux et participer à la reconnaissance institutionnelle des cafés et cantines culturels & associatifs :   https://resocafecantineasso.fr/

Régies de Quartier (Le réseau des) La première Régie de Quartier a été créée en 1980. Une Régie de quartier occupe la fonction d’intermédiaire, instituant « des pratiques de cogestion de l’espace public du quartier, pratiques qui impliquent une animation interinstitutionnelle entre habitants, élus et bailleurs ». Actuellement il y a 130 Régies de Quartier et de Territoire en France métropolitaine et outre-mer et 22 Régies en projet : https://www.lemouvementdesregies.org/reseau-des-regies

RIPESS : Le RIPESS est un réseau mondial né en 1997 et formé de réseaux continentaux engagés dans la promotion de l’économie sociale et solidaire. Les réseaux continentaux du RIPESS (Amérique latine et Caraïbes, Amérique du Nord, Europe, Afrique, Asie et Océanie) rassemblent à leur tour des réseaux nationaux et des réseaux sectoriels, assurant ainsi un fort ancrage territorial. https://www.ripess.org/a-propos-du-ripess/


RIUESS Le RIUESS Réseau Inter-universitaire de l’Economie Sociale et Solidaire a été créé en 2000 autour de membres fondateurs issus de quatre universités, Lyon2, Aix Marseille2, Valenciennes, Toulouse2-Le Mirail et d’un centre de recherche, le CRIDA à Paris. Le RIUESS organise depuis 2001 ses rencontres annuelles sur la base d’une gestion par les universités accueillantes. Il s’est formalisé en association en 2015 avec pour objet la promotion de la recherche et de la formation en économie sociale et solidaire : https://riuess.org/lassociation/

Sciences Citoyennes est uneassociation quia pour objectif de favoriser et prolonger le mouvement actuel de réappropriation citoyenne et démocratique de la science, afin de la mettre au service du bien commun. https://sciencescitoyennes.org/l_association/

Tables de quartier est une opération suivie par le collectif Pas Sans Nous, née suite à un rapport de 2013. De telles tables ont été lancées dans des quartiers populaires de douze villes de France. Elles sont portées pour moitié par des centres sociaux, et pour moitié par d’autres associations de quartier. Elles développent une démarche de concertation qui part du vécu, des ressources, des colères et des envies d’agir des habitants du quartier pour construire des projets collectifs à même de répondre aux enjeux.Voir par exemple : https://laligue13.fr/les-tables-de-quartier

Transiscope se présente comme le web des alternatives. Ce portail internet donne accès via 25 000 données revendiquées, aux projets cartographiés en France et en Europe de transition écologique et sociale afin d’informer sur les organisations et initiatives citoyennes existantes de manière simple, claire et attirante grâce à une classification intuitive et propose différents outils numériques de mise en relation : https://transiscope.org/

Transition Citoyenne (« Collectif pour une ») est un réseau de 34 mouvements engagés dans la transition écologique, sociale et démocratique. Indépendant, non partisan et laïque, le Collectif œuvre à coordonner les actions de ses membres afin de faire davantage résonner la transition citoyenne. Son action s’articule principalement autour de deux projets impliquant des membres mais aussi des structures non membres, la Fête des Possibles etle Pacte pour la transition : https://transition-citoyenne.org/

UTOPIA (« Le mouvement »), est une coopérative citoyenne d’éducation populaire créée en 2000 et qui vise notamment à élaborer un projet de société solidaire, écologiquement soutenable et convivial dont l’objectif principal est le « buen vivir » :     https://mouvementutopia.org/site/


[1] NB. Précisons (i) que cela ne signifie pas qu’elles s’en réclament ; (ii) que notre reconnaissance de l’esprit qui les anime n’a pas été suivi par un quelconque « audit » de leurs pratiques ;  (iii) que nous n’avons pas « listé » des entités politiques ou religieuses.

5 Replies to “Initiatives et réseaux en résonance avec le convivialisme

  1. A l’attention d’Alain Caillé, coordinateur MANIFEST CONVIVIALISTE

    De Barcelone, nous avons le plaisir de vous renseigner qu’un groupe de personnes avec une volonté explicite, nous nous sommes réunis au siège de « Justice et Paix » de Barcelone, pour parler du 2ème. Manifeste convivialiste. Nous sommes des personnes aux profils et aux parcours différents avec un engagement social. Cela nous y a apporté un intérêt clairement éveillé pour le contenu que nous comprenons comme motivant et éveillant. Nous tous avions lu le Manifeste auparavant, nous sommes venus à la réunion prêtes à échanger des opinions à ce sujet et à savoir comment nous pouvons avancer collectivement, comprendre le Manifeste le mieux possible pour y travailler dans la mesure de nos moyens et capacités.
    Il faut dire que cet Manifeste a suscité un vif débat, avec autant de points de vue qu’il y avait de personnes, coïncidant finalement avec l’opportunité que le Manifeste nous offre en ouvrant notre regard sur un monde que nous voulons différent, plus responsablement juste. Les quatre heures de durée de la réunion sont passées comme une frayeur, nous avions quelques questions prêtes à nous poser qui ont été débordés par l’intérêt montré, y répondant et allant plus loin.
    Les différentes origines des personnes présentes ont été un enrichissement lorsque nous avons vu une mise en œuvre des expériences propres de chacun. Inutile de dire que le déploiement social que l’on peut faire du Manifeste élargit les possibilités qu’il en sera également ainsi dans différents domaines de la vie collective dans notre société très plurielle.
    Il faut dire aussi, sans le rendre explicite maintenant, ni pour sous-estimer le document, que nous avons également trouvé des insuffisances, ce qui, comme il est très bien reconnu dans le Manifeste lui-même, est possible et ouvert à l’accepter comme un corps vivant que nous voulons qu’il soit.
    Nous comprenons qu’il s’agit d’un Manifeste puissant, avec un contenu cohérent et un catalyseur pour nous activer dans l’engagement. En tant que citoyens, elle ouvre notre imagination et nous pousse à œuvrer pour le changement social dont nous avons besoin. Nous avons convenu de nous revoir avec quelques devoirs à faire entre-temps. Les participants forment un groupe WhatsApp composé de 53 personnes qui communiquent régulièrement.
    Au sein du groupe, il y a les personnes qui, avec votre autorisation, ont promu la publication du Manifeste sous forme de livre en catalan. Jusqu’à présent, nous n’avons pas maintenu de relation formelle avec vous en tant que coordinateurs, nous pensons et nous avons décidé qu’il est peut-être temps de le faire, ce minimum qui nous permet de communiquer ce que nous faisons mutuellement, avec l’aspiration de renforcer une relation plus régulière et fraternelle. Il faut dire que nous n’avons aucune relation avec d’autres groupes ou personnes qui sont actuellement adeptes du Manifeste en Catalogne, si c’était le cas que vous l’aviez, nous aimerions les rencontrer.
    Signataires : Quim Cervera, Martí Olivella, Maria Arnau, Carles Cereceda, Dolors Sanchis, Josep Busquets, Miquel Insausti, Jordi Costa, Xavier Casas, Frederic, Josep Maria Garcia Picola, Albert Otero.
    Résumé per Josep Busquets Urpí. Josepbusquets1@hotmail.com

  2. L’ avenir du mouvement Convivialiste

    La situation est de plus en plus préoccupante .Le dialogue public est quasiment inexistant, le mépris et la haine déferlent sur les réseaux sociaux, l’ image donnée par les députés est catastrophique et pitoyable, la droite extrême progresse partout et elle se prépare à prendre le pouvoir en France.

    Pourtant de nombreuses expériences novatrices existent mais elles restent relativement confidentielles et ignorées de la majorité de la population.
    Il devient, plus que jamais, indispensable de faire connaître et apprécier les idées convivialistes au grand public. Il faut pour cela s’ organiser, développer les synergies , mutualiser les apports, articuler les actions , en d’ autres termes créer une organisation commune.

    Une structure commune

    Nous savons tous ce que nous ne voulons à aucun prix, une organisation hiérarchisée , centralisée destinée comme c’ est la cas des partis politiques d’ aujourd’hui à faire émerger des hommes (le plus souvent) et des femmes qui , une fois élus, oublieront leurs promesses, n’ en feront qu’ à leur tête, et dont la préoccupation essentielle consiste à penser à leur réélection.

    Il convient donc de réfléchir à cette future organisation et à ouvrir le débat.

    A l’ instar des auteurs du Manifeste Convivialiste qui n’ ont pas élaboré un programme mais énuméré des principes de base, il est possible de réfléchir à des éléments clés
    indispensables et acceptés par une quasi unanimité concernent cette nouvelle organisation.

    Par exemple il est essentiel que’ elle soit réellement démocratique, que les exclus habituels des partis y trouvent leur juste place (femmes, ouvriers, handicapés, chômeurs, etc ..).qu’ elle applique les principes convivialistes , mette en œuvre une véritable philosophie du compromis.
    Il faut déterminer les objectifs, les tâches dévolues à cette organisation dans la durée, en fonction de la conjoncture.

    De nombreux éléments restent à étudier , à proposer à la communauté Convivialiste.
    Il conviendra de les synthétiser, de les classifier afin d’ obtenir un socle commun acceptable par tous.

    Certaines dispositions méritent que l’ on y prête attention, entre autres le principe de révocation (voir infra).

    Parmi les éléments à étudier figure le type d’ organisation : fédération, confédération, etc
    Il est évidemment envisageable de fédérer des associations existantes mais cela n’ est pas suffisant, mais il est primordial de généraliser le mouvement et de créer des structures locales au niveau local.
    Mais pour cela un schéma type de statuts semble nécessaire d’ où la nécessité de réfléchir à un socle commun, acceptable par tous.

    Diffuser les idées, populariser le mouvement

    Une fois ce socle défini, il faudra alors rechercher et convaincre toutes celle et ceux qui ont envie d’ avancer vers une revitalisation de la société et prendre le chemin qui mène à une société conviviale.
    La réalisation d’ une vidéo semble une idée à retenir, elle pourrait être mise en ligne
    sur les réseaux sociaux mais on peut également demander aux personnes déjà convaincues
    de la transmettre par mail à leurs connaissances afin de leur faire connaître les idées convivialistes et de participer à la création de structures locales. .
    Le regroupement des personnes intéressées constituerait alors l’ amorce d’ une nouvelle organisation, porteuse d’ avenir.

    Le débat est ouvert, alors participons, il en va de notre avenir.
    Vivien ACOSTIL

    Le principe de révocation
    Il pourrait révolutionner la vie politique et ne permettant permettre de jeter aux oubliettes le principe d’ alternance cher aux politiciens actuels.
    Le concept est relativement simple. Toute personne qui sollicite un vote, doit élaborer un document contractuel concis précisant les mesures qu’ il désire mettre en œuvre (ou approuver) et celles qu’ il entend annuler (ou s’ opposer).
    En cas de non respect délibéré de ses engagements il encourra le risque d’ être révoqué à titre temporaire ou définitif.
    Il conviendra , naturellement, d’ envisager l’ impact d’ évènements imprévisibles ayant impacté
    les engagements du candidat (catastrophe naturelle, conflit armé, etc ..)et d’e réfléchir et de définir les modalités pratiques de mise en œuvre .

  3. Bonne initiative de lister les organisations en phase avec le convivialisme.
    On pourrait sans doute rajouter le mouvement Nouvelle Donne fervent partisan de la semaine de quatre jours..et qui pourrait accueillir toutes ces sensibilités

    Ghislain Le Ray

  4. Le point de départ fait problème :
    Contribuer à l’édification d’un monde « post-néolibéral » est inaudible en dehors du champ universitaire ou académique
    « libéral » est connoté positivement pour beaucoup de gens (et pas seulement de droite)
    Néo :pourquoi ?
    « Post » encore plus inaudible pour la femme ou l’homme de la rue.
    « Tout ce qui n’est pas compréhensible par les « vrais gens » qui font leur courses au marché est inutile » !

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