Une conférence animée en décembre 2020 par Christophe Fourel, président de l’Association des lecteurs d’Alternatives Economiques.
Invités : Geneviève AZAM, Alain CAILLÉ, Patrick VIVERET
Rien n’est plus urgent que d’élaborer une pensée et une intelligibilité du monde alternatives à celles que le néolibéralisme a su imposer à toute la planète. Et c’est d’une philosophie politique (au sens large du terme) que nous avons besoin, mais qui ne pourra pas consister en un simple retour au socialisme, au communisme, à l’anarchisme ou au libéralisme classiques ; ni résulter de la simple addition des analyses développées par tel ou tel philosophe, économiste, sociologue, aussi justes soient-elles.
Parce qu’il ne suffira pas que ces analyses soient justes. Si elles le sont, encore faudra-t-il qu’elles soient largement crues et partagées, et si possible à l’échelle du monde. Il est grand temps d’esquisser une avancée collective décisive dans le champ des idées.
Tel est le pari du mouvement Convivialiste à travers son Second Manifeste publié au printemps 2020 et soutenu par près de 250 intellectuels du monde entier.
Bonjour,
J’ai découvert le convivialisme à la lecture du second manifeste convivialiste, que je viens de finir. Je me demandais à la lecture du site et de votre commentaire qui mentionne l’intelligence collective, s’il y a des rencontre de ce type qui sont organisées ou prévues prochainement pour fédérer les différentes personnes qui voudraient contribuer à donner corps au convivialisme. Il va de soi que je pose la question étant motivée à œuvrer dans ce sens.
Une voie de consolidation de la foi chrétienne et du vivre ensemble.
Il me semble contreproductif de tenter de restreindre le convivialisme en le ramenant dans une chapelle. Bien entendu, le convivialisme n’est pas né de rien. Mais de nombreuses sources sont à son origine. Il pourrait aussi être tentant de réduire le convivialisme à la poursuite des idées de Proudhon ou même de Léon Bourgeois et bien d’autres encore, mais je crois plus prometteur de permettre au génie propre du convivialisme de trouver son propre chemin pour assurer son essor.
De nouveau il s’agit d’une question de régulation de lutte des places. Il ne s’agit pas cette fois de lutte des places entre individus, mais de lutte des places entre groupes d’individus.
Aucun mouvement n’a jusqu’ici réussi à résoudre de façon satisfaisante ce sujet très délicat de la lutte des places (que ce soit entre individus au sein d’un groupe ou que ce soit entre groupes). A part la piste de la domestication de l’intelligence collective, je ne perçois aucun autre moyen de tenter d’y parvenir.
Très belles idées à encourager d’urgence
Quitte à me répéter, bien que je ne crois pas que ce soit une idée fixe, il me semble que la domestication, la technologie, des processus d’intelligence collective me semble être la mère ou le prérequis d’une quelconque révolution, de la même façon que l’alphabétisation a été le prérequis de la révolution qui nous a amené du monde traditionnel au monde moderne. Dans le passé, la question de la lutte des classes a été mise en avant, et le sujet de la lutte des places a été considérablement sous-estimé. C’est justement à une régulation, et non un déni, de la lutte des places, que s’adresse en premier le savoir-faire pratique en intelligence collective (savoir-faire qui est à la portée de tous, ainsi que j’ai pu l’expérimenter à la « gestion des communs » d’un atelier pendant une dizaine d’années). L’émancipation des processus de domination ne signifie pas l’abandon de tout pouvoir et il est même essentiel de garder des capacités de décision, afin de ne pas se perdre, ainsi que l’a si bien analysé (et vécu) Jo Freeman, dans son texte fameux sur « la tyrannie de l’absence de structure ».
Je m’intéresse beaucoup au convivialisme et je voudrais y apporter ma pierre. Y’a-t-il moyen d’entrer en contact avec un maître d’oeuvre à ce sujet? Merci pour votre réponse.
PROJET des GJ de Caudan et de Lanester
La France est une démocratie défaillante dans laquelle un homme seul décide de nos vies.
L’échéance de 2022 : L’UNION NATIONALE pour élire un Président qui s’engage à présider comme en cohabitation laissant les pleins pouvoirs au 1er Ministre sous le contrôle du Parlement.
Ce candidat aura pour seul programme un changement de modèle de société qui sera soumis au peuple par une Loi Référendaire en juin 2022.
Ce changement de paradigme prend son origine dans cette citation de Warren Buffett milliardaire américain :
« Transmettre à ses enfants pour qu’ils puissent faire ce qu’ils veulent, mais pas suffisamment pour qu’ils puissent ne rien faire »
Pour nous, gilets jaunes des ronds points de Caudan et de Lanester, c’est 55 ans du salaire annuel minimum soit 1 million d’euros avec suppression des frais de successions jusqu’à 600 000 euros. (Attention il s’agit du cumul des sommes perçues tout au long de sa vie en héritage ou en legs et non des sommes données)
L’entreprise partie prenante de la réserve héréditaire au même titre que les enfants : Cette disposition ne peut être mise en œuvre qu’après que les enfants aient perçu l’héritage maximum (1 000 000 euros) ce qui permet de transmettre les entreprises familiales aux enfants (petites entreprises, commerces ou fermes familiales)
Ainsi les salariés héritent de la propriété sociale de leur entreprise sans taxe sous forme de coopérative ou de holding de salariés pour les grandes entreprises ou les multinationales.
Et le reste de leur fortune les oligarques en font ce qu’ils veulent moyennant le paiement d’une taxe de 70% minimum (actuellement elle est de 60%)
Le produit de cette taxe, pour renforcer la LIBERTE d’ENTREPRENDRE, permet de doter en capital tous les jeunes adultes de 40 000 euros déposés sur un livret spécifique, disponible à 25 ans, mais accessible dès 18 ans sur présentation d’un projet professionnel.
Cette somme de 40 000 euros représente le montant de la dette par habitant que l’on laisse sur les épaules de nos enfants.
Et pour conclure je citerai la célèbre formule de Victor Hugo :
« Il existe un chose plus puissante que toutes les Armées du monde, c’est une idée dont l’heure est venue »