mardi 17 décembre 2019

Un constat : 
Il  existe une marge d'incertitude sur les prédictions, par nature hypothétiques, sur l'état de nos sociétés et  de la planète d'ici un siècle. Le péril sera-t-il, dans les faits, plus massif ou plus supportable, interviendra-t-il plus vite ou plus lentement ? Nous en sommes à faire des paris. Ce qui peut laisser le temps d'accomplir la seule transformation véritable et durable qui soit : celle de nos  consciences. Nous devons donc admettre la pluralité des possibles, l’existant n’étant qu’une partie de ce qui est potentiellement réalisable, et également le fait que notre monde avance non pas vers le plus probable, vers le déploiement de l’entropie, mais vers l’enlacement de l’incertitude et du complexe

  1. En nous inspirons de la pensée morienne de la complexité, le convivialisme doit tenir compte d’une créativité complexe pour l’élaboration d’une approche transversale au diagnostic de nos crises dans toutes  leurs dimensions (économique, écologique, sociale, éthique, politique, etc.), en  intégrant la multiplicité et le caractère aléatoire de leur évolution, dans une perspective stratégie et éthique de transformation du modèle dominant.
  2. Les  changements climatiques représentent une menace immédiate et potentiellement irréversible pour les sociétés humaines et la planète et qu’ils nécessitent donc la coopération la plus large de la jeunesse ainsi que leur participation dans le cadre d’une riposte générationnelle efficace et appropriée, en vue d’accélérer la réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre.  Ce qui permettra de mettre en place des pratiques d’apprentissage en termes de participation citoyenne dans la perspective convivialiste d’une « nouvelle conscience  citoyenne » du climat.   
  1. Nous avons une grande difficulté de penser le présent. C’est dire que la première difficulté de penser le futur c’est la difficulté de penser le présent. L’aveuglement sur l’immédiatisme, du présent nous rend ipso facto aveugle au futur.  Bien sûr, il ne suffirait pas de penser correctement le présent pour être capable de prévoir le futur. Nous devons faire un effort intellectuel,  un grand et difficile défi, celui de faire entrer dans notre mode de pensée la réalité d’un « convivialisme écologique » multidimensionnelle où la question du futur puisse avoir un apport important.     

 

Alfredo Pena-Vega

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