mardi 17 décembre 2019

A partire dal “Manifesto del Convivalismo” di Francesco Fistetti

1. Il paradigma convivialista del dono

Comincerò col discutere la definizione di convivialismo proposta dal Manifesto convivialista (l’edizione italiana è in preparazione presso l’ETS di Pisa). “Convivialismo – vi si legge – è il nome dato a tutto ciò che nelle dottrine esistenti, laiche o religiose, concorre alla ricerca di princìpi che consentono agli esseri umani nello stesso tempo di rivaleggiare e di cooperare, nella piena consapevolezza della finitezza delle risorse naturali e nella preoccupazione condivisa della cura del mondo. E della nostra appartenenza a questo mondo. Non è una nuova dottrina che verrebbe ad aggiungersi alle altre pretendendo di annullarle o di oltrepassarle completamente. E’ il movimento della loro nterrogazione/problematizzazione reciproca, fondata sul sentimento dell’estrema urgenza di fronte alla possibile catastrofe. Esso intende recuperare ciò che c’è di più prezioso in ciascuna delle dottrine ereditate. Ma che cosa c’è di più prezioso? E come individuarlo e apprenderlo? A questa domanda non c’è e non può esserci – né deve esserci – una risposta unica ed univoca. Spetta ad ognuno decidere. Ciò nonostante, esiste un criterio decisivo per individuare ciò che possiamo recuperare di ogni dottrina in una prospettiva di universalizzazione (o di pluriversalizzazione) sotto la duplice impellenza di una catastrofe possibile e della speranza di un futuro promettente. In queste dottrine bisogna recuperare ciò che consente di comprendere come gestire il conflitto per evitare che degeneri in violenza aperta; come pure, bisogna recuperare ciò che, sotto il pungolo della limitatezza delle risorse, induce a cooperare; e ciò che, ammettendo la plausibilità possibile delle risposte apportate a questa questione da altre dottrine, apre al dialogo e al confronto (Le Bord de L’Eau, Lormont 2013, pp. 25-26).

Fragments d’une politique convivialiste (pour la France)

 

Les convivialistes ne sont pas un parti politique, pas même une association formellement constituée. Le groupe initial, celui qui a permis la rédaction du Manifeste convivialiste, se veut et se pense comme une amicale de théoricien(ne)s. Engagés, certes, mais qui reconnaissent la nécessité du travail proprement théorique. Ils n’ont donc pas vocation à présenter un programme politique, au sens habituel du terme. Il leur incombe néanmoins de réfléchir aux grandes directions dans lesquelles devrait s’engager une traduction politique concrète des principes généraux sur lesquels ils se sont mis d’accord. Ce sont ces directions que la réunion du 12 février dernier (après celle du 17 décembre) se proposait d’explorer en s’attachant aux spécificités françaises. La règle du jeu était que chacun des participants devait présenter et défendre en cinq minutes trois propositions principales, seul moyen d’entendre la quinzaine de présents1 en se laissant a priori un peu de temps pour une discussion générale. Étant entendu que les réformes qu’il s’agit d’envisager n’impliquent pas de nouvelles dépenses (voire permettent de diminuer des dépenses anciennes), puisque le convivialisme pose au premier chef la question de savoir comment il est possible de rendre la société plus harmonieuse, heureuse et équilibrée en l’absence de la croissance.

(11 juin 14) par Alain Caillé

La manifestation la plus patente de l'hubris actuelle c'est l'incroyable explosion des inégalités qui est une des principales matrices de la corruption, l'autre grande manifestation de l'hubris. Démesure, inégalités vertigineuses, corruption forment un système, en auto-alimentati on et auto--expansion permanente dont les trois pôles s'aliment l'un l'autre. L'explosion des inégalités est à la fois cause et effet. Lutter contre elle ne suffira pas mais rien ne se fera sans une telle lutte.

Les Français sont pessimistes et négatifs, si bien que les réformes les mieux conçues peinent à trouver l’adhésion parce qu’elles butent sur le soupçon. Comment y remédier ? En favorisant la confiance, qui rend le jugement plus serein en puisant à deux sources : notre propre expérience du passé et la confiance que d’autres nous témoignent. Synonyme de grandeur perdue pour les Français, l’histoire récente est d’un piètre recours à cet égard. Mais une volonté politique peut, avec confiance et ténacité, susciter un milieu favorable en ravivant le sens du vivre-ensemble, cette humeur qui rend l’avenir désirable. Cela suppose d’agir pour la liberté, en desserrant des contraintes, et d’agir par la norme contre ce qui s’oppose à cette liberté. Cette méthode conduirait à passer l’une après l’autre les réformes envisagées au tamis des conditions de la confiance qu’on se propose maintenant d’envisager.

Propositions d’Alain Caillé, lors de la séance du 11 juin 2014 (et CR quelques jours plus tard)

Pour lutter contre l’hubris, lutter contre les inégalités (11 juin 14)
Par Alain Caillé

La manifestation la plus patente de l’hubris actuellle c’est l’incroyable explosion des inégalités qui est une des principales matrices de la corruption, l’autre grande manifestation de l’hubris. Démesure, inégalités vertigineuses, corruption forment un système, en auto-alimentation et auto--expansion permanente dont les trois pôles s’aliment l’un l’autre. L’explosion des inégalités est à la fois cause et effet.

Rapport de mission à Monsieur Benoît Hamon,
Ministre délégué en charge de l’Économie sociale et solidaire et de la Consommation

L’évaluation de l’apport de l’économie sociale et solidaire
Philippe Frémeaux
Septembre 2013

MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE ET DES FINANCES

MINISTÈRE DÉLÉGUÉ CHARGÉ DE L'ÉCONOMIE SOCIALE  ET SOLIDAIRE ET DE LA CONSOMMATION 2 L’évaluation de l’apport de l’économie sociale et solidaire

Remerciements

Le présent rapport n’aurait pu être réalisé sans l’apport de Florence Jany-Catrice, professeur à l’Université de Lille 1, spécialiste des nouveaux indicateurs de richesse et de l’utilité sociale.

Il nous faut ici rendre hommage à Jean Gadrey, auteur de nombreux travaux de référence sur ces sujets.
Nous devons également remercier Edith Archambault, professeur émérite à l’Université de Paris  1, Laurent Bisault, de l’Insee Midi-Pyrénées, Denis Clerc, fondateur d’Alternatives Economiques, Thomas Guérin, de la CRESS PACA, Arnaud Matarin, de l’Observatoire du CNCRES, Lionel Prouteau, maître de conférences HDR à l’Université de Nantes et Viviane Tchernonog, chercheur au CNRS, Centre d’économie de la Sorbonne pour leurs contributions, leur aide et leurs précieux conseils.

Ce rapport ne prétend à aucune exhaustivité. Il est probablement oublieux de nombreux travaux consacrés à ces sujets. Il doit être considéré comme une contribution au débat sachant qu’il appartiendra ensuite aux structures légitimes et compétentes – à commencer par le CNIS – de se saisir des questions posées et d’y apporter les réponses qu’elles jugeront souhaitables. L’évaluation de l’apport de l’économie sociale et solidaire 5

La pratique de la convivialité – et l’usage d’outils conviviaux au sens de Illich- me parait indispensable pour enrayer la marche de notre humanité vers les situations catastrophiques. J’ai proposé de discuter cette idée lors d’un colloque organisé à Tokyo, en 2010, entre Japonais et Français, quelques auteurs et intellectuels invités à cet effet, comme Alain Caillé, Serge Latouche, Patrick Viveret. Ils s’en sont emparés à des degrés divers, puis plus fortement et, après deux ouvrages publiés en 2011, la préparation collective, une année durant, de ce Manifeste,

Cher Alain,

Voici, comme promis, et en te priant d'excuser ce retard puisque j'aurais dû déjà réagir au Manifeste au mois de juillet (mais je suis parti en vacances un peu sur les rotules et au retour, j'ai éclusé tous les travaux urgents en retard de sorte que l'un chassant l'autre, j'ai passivement attendu la piqûre de rappel....).  Je n'ai pas prétention à commenter tout le manifeste, et je me bornerai à formuler quelques remarques qui oscillent entre des observations très générales, disons sur le cadre théorique du manifeste, et des observations très locales sur telle ou telle mesure.

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